La Suisse s’est déclarée, lundi 25 octobre, « profondément préoccupée » par le coup d’Etat militaire au Soudan, et par « les tentatives de saper la transition politique vers un gouvernement civil et la démocratie » dans le pays, a déclaré le Départemental fédéral des affaires étrangères (DFAE).
En juin dernier, une délégation du DFAE s’était rendue au Soudan pour des consultations politiques. Au cours de ce voyage, elle s’était entretenue avec les dirigeants du pays, des priorités de la stratégie du Conseil fédéral pour l’Afrique subsaharienne 2021-2024. Les entretiens avaient aussi porté sur le redoublement des efforts en faveur de la promotion de la paix et de la coopération au développement, le resserrement de la coopération dans le domaine migratoire ainsi que différents aspects du développement économique et du désendettement seront au cœur des discussions.
Les deux parties s’étaient également prononcées en faveur de l’Intensification de la coopération internationale, la Suisse ayant intérêt à voir le Soudan évoluer vers un pays « stable et démocratique ». Dans ce cadre, la Suisse avait décidé de soutenir ce pays de la Corne de l’Afrique, en recourant à différents instruments de la politique extérieure dans une approche dite « Whole of Government ».
Dans son communiqué, la Suisse a appelé « toutes les parties » au Soudan, « à s’abstenir d’utiliser la violence et à revenir au dialogue ». Elle a exprimé son « soutien » au peuple soudanais, dans « son aspiration à un avenir pacifique ».
Le coup d’Etat de lundi a suscité une inquiètude pour l’avenir de la transition au Soudan, entamée en avril 2019, après le renversement du régime de Omar al-Bashir.
IC
