La Suisse a octroyé à la Banque africaine de développement (BAD) deux subventions d’un montant global de 3,2 millions CHF (1,8 milliard de francs CFA), au terme d’un accord signé jeudi 13 juin à Malabo, en Guinée-Equatoriale, en marge des assemblées annuelles du groupe.
Le premier financement, d’un montant de 3 millions CHF (1,7 milliard de francs CFA) est destiné à soutenir l’initiative Boost Africa / E-Lab. Menée conjointement par la BAD et la BEI (Banque européenne d’investissement), cette initiative vise à promouvoir l’emploi jeune en Afrique, en exploitant le potentiel du continent, et en créant des opportunités sur le terrain.
Au nombre de la stratégie de «Boost Africa», figure le projet laboratoire électronique dont l’objectif est de fournir aux jeunes entrepreneurs innovants, un financement, une assistance technique et un soutien plus large aux écosystèmes via des incubateurs, des accélérateurs, des gestionnaires de fonds et autres. Cinq pays ont été identifiés pour piloter le laboratoire électronique. Ce sont la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Ghana, le Nigéria et l’Afrique du Sud.
Le second financement de 200’000 CHF (116,9 millions de francs CFA) constitue la contribution suisse au Fonds de développement urbain et municipal pour l’Afrique (UMDF). Ce fonds aide les villes africaines à planifier et à gérer la croissance urbaine et le développement résilient au changement climatique, en améliorant la gouvernance et les services de base.
Les deux accords de financement ont été signés par M. Raymond Furrer, Gouverneur de la Suisse à la BAD, et Mme Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-présidente des finances et Cheffe des finances de la Banque.
La Suisse est membre à part entière de la BAD depuis 1982, 10 ans après avoir rejoint le Fonds africain de développement en 1972.
IC