M. Alain Berset, Chef du Département fédéral de l’intérieur (DFI), et M. Mohamed Trabelsi, ministre tunisien des Affaires sociales, ont signé lundi 25 mars à Tunis, une convention de sécurité sociale entre leurs deux pays.
La convention signée qu’il a signée, règle les relations entre la Suisse et la Tunisie en matière de sécurité sociale. Elle couvre la prévoyance vieillesse, survivants et invalidité. Elle répond aux normes internationales en matière de coordination des systèmes de sécurité sociale. Elle garantit aux assurés, une large égalité de traitement et un accès facilité aux prestations sociales, permettant notamment le versement des rentes à l’étranger. Comme auparavant, les ressortissants tunisiens qui quittent définitivement la Suisse pourront renoncer à toucher une rente et demander à la place le remboursement de leurs cotisations.
Enfin, la convention facilite la mobilité des ressortissants des deux pays et permet d’éviter un double assujettissement aux systèmes de sécurité sociale respectifs. Elle entrera en vigueur dès qu’elle aura été approuvée par les parlements des deux Etats.
COHESION SOCIALE
Auparavant, M. Berset a été reçu par le Chef de l’Etat phone 8582562535 , M. Béji Caïd Essebsi, puis par le Premier ministre, M. Youssef Chahed , et ensuite par le ministre des Affaires culturelles, M. Mohamed Zine El Abidine. Ses rencontres avec le Président Essebsi et son chef de gouvernement ont permis de passer en revue divers aspects des relations bilatérales et de discuter de l’évolution politique et économique de la Tunisie.
Quant à l’entretien avec M. Abidine, il a été l’occasion pour M. Berset, d’évoquer « l’importance » de la culture dans la coopération internationale et son rôle pour la cohésion sociale.
Le Chef du DFI effectue depuis samedi 24 mars, une visite officielle de 3 jours en Tunisie, qui se poursuivra avec le lancement d’un nouveau programme de coopération culturelle, et par une visite à des projets qui s’attaquent aux difficultés économiques et sociales favorisant l’extrémisme violent et la radicalisation des jeunes.
IC