Recherches : Fin à Zurich d’une exposition temporaire sur l’Ouganda

Entrée du Musée ethnographique de l'UZ. Photo: travel.sygic.com

Une exposition temporaire d’objets et de récipients de lait d’Ouganda au Musée ethnographique de l’université de Zurich (MEUZ), a pris  fin dimanche 6 janvier 2019. Elle était ouverte en avril 2018, simultanément à Kampala et à Zurich.

Il s’agissait de 3 expositions dans une, accrochées le long d’un mur, avec textes des bilingues : en allemand et en anglais. Elles traduisaient les réflexions des deux parties (suisse et ougandaise), sur leur coopération. Elles comportaient les détails, textes et films, présentés aussi dans les deux musées en Ouganda.

Les deux expositions ont été organisées dans le cadre d’une collaboration entre le MEUZ et deux musées d’Ouganda : le musée national de Kampala et celui communautaire de Mbarara, en Ouganda occidentale. Elle a commencé en 2014, sous la forme d’un projet, né d’une initiative du MEUZ. Il cherchait à l’époque, comment amener d’Ouganda en Suisse,  des récipients de lait pour une exposition qui avait pour thème : « savoir boire ».  En outre, s’il était permis d’exporter vers l’étranger, ces objets de lait, et si oui, dans quelles conditions, pour qu’ils ne sentent pas trop de lait.

En Ouganda, l’industrie du lait est d’une grande importance dans les différentes régions, surtout au nord-est, le Karamojongs, et au sud-ouest chez les Banyankole.

Dans le sens d’une anthropologie « en revers, « dans les deux sens, des chercheurs suisses du MEUZ sont allés en Ouganda, et des chercheurs ougandais ont fait le déplacement sur le « complexe laitier des Alpes », au centre de la Suisse. Toutes ces recherches ont porté sur le même sujet : « le complexe laitier ».

OBJECTIF

Pour M. Thomas Laely, Commissaire de l’exposition, et Directeur –adjoint au MEUZ, le but principal des expositions, est d’une part, la « mise en réseau » des musées partenaires, et d’autre part, l’augmentation du savoir-faire », des deux côtés.  « Elles ont déjà révélé un fait : les perspectives se complètent mutuellement. Il faut donc élargir ces perspectives, ainsi que l’horizon de nos connaissances », a souligné encore M. Laely.

Selon lui, il est « très important » pour les chercheurs suisses,  de montrer des objets qui viennent d’autres cultures, d’avoir les perspectives des membres de ces autres cultures sur leurs propres objets, bien que souvent, eux-mêmes ne les connaissent plus. « Ça ne veut pas dire que ceux des autres cultures d’origine sont tous des experts sur ces objets, comme nous suisses nous ne savons tous ce que les récipients de lait ont une histoire. C’est donc plutôt l’échange réciproque et les compléments mutuels du savoir-faire qu’il faut promouvoir ».

Ibc