LafargeHolcim a annoncé vendredi 25 mai 2018, la suppression d’environ 200 emplois dans les fonctions centrales, et la fermeture de ses bureaux de Paris et Zurich, dans le cadre d’un projet de restructuration, destiné « à simplifier davantage » son organisation.
Leader mondial des matériaux et solutions de construction au service des maçons, constructeurs, architectes et ingénieurs du monde entier, LafargeHolcim est présent dans plusieurs pays d’Afrique, tels qu’au Maroc, en Guinée, en Côte-d’Ivoire, en Île Maurice.
Le groupe emploie près de 80’000 collaborateurs dans quelque 80 pays, et dispose d’une présence géographique équilibrée entre les marchés en développement et matures.
A Paris, les postes restants seraient transférés à Clamart, en banlieue parisienne. 97 employés de Paris seront concernés par cette merues. Les postes restants en Suisse seraient transférés vers le site de l’entreprise, à Holderbank, dans le canton de Soleure, au nord-est, et au nouveau bureau de Zoug (Suisse centrale). 107 emplois seront affectés dans la région de Zurich.
STATEGIE 2022
Ces propositions sont en ligne avec d’autres mesures déjà mises en œuvre, avec notamment la fermeture des bureaux corporate à Singapour et à Miami, la suppression d’un niveau de management et le doublement des pays directement rattachés au Comité exécutif resserré du Groupe.
« Le projet est soumis aux procédures et consultations réglementaires dans chaque pays et l’entreprise s’efforcera de limiter les impacts sur les salariés et apportera son soutien aux sites concernés », souligne la multinationale, dans un communiqué. Il a été présenté aux comités d’entreprise ce vendredi même.
C’est un projet qui constitue un élément déterminant de la stratégie 2022 de LafargeHolcim, lancée en mars 2018. Il permettra à l’entreprise, de croître et de saisir pleinement les opportunités de marché, en se rapprochant des clients dans les pays. La simplification des fonctions centrales contribuera à faciliter cette évolution.
Le Groupe est en bonne voie pour atteindre son objectif annoncé de réduction des frais généraux de 400 millions de francs suisses d’ici le premier trimestre 2019. Les changements proposés contribueront à soutenir la compétitivité et l’investissement dans l’innovation.