– Ambassadeur : M. Niculin Jäger, chef de mission suppléant à Brasilia, a été nommé le 28 mars 2018, Ambassadeur de Suisse au Zimbabwe et au Malawi, avec résidence à Harare, capitale du Zimbabwe.
– Police : M. Simon Spoerri, chef de la police de sécurité et membre de la direction de la police cantonale de Bâle-Ville, nord-est de la Suisse, a été nommé le 27 mars, nouveau chef de la Coopération policière internationale (CPI) de Fedpol (Police fédérale suisse). Il prendra ses nouvelles fonctions le 1er septembre. Âgé de 48 ans, M. Spoerri est psychologue et enseignant de formation. Au cours de ces 16 dernières années, il a occupé plusieurs fonctions au sein de la police cantonale de Bâle-Ville. Grâce à ses nombreuses années d’expérience, y compris dans la conduite, il apporte à Fedpol son savoir-faire et son réseau de contacts dans la coopération cantonale, inter-cantonale et internationale.
– Lettres de créances : Les nouveaux Ambassadeurs en Suisse, de l’Afrique du Sud, Mme Sankie Mthembi-Mahanyele, et du Congo (Brazzaville), M. Aimé Clovis Guillond (avec résidence à Genève), ont présenté leurs lettres de créance au Président de la Confédération, M. Alain Berset, mardi 10 avril 2018. La cérémonie a eu lieu lors d’une audience au Palais fédéral, à Berne. Les Chefs de missions diplomatiques de Thaïlande, M. Chakri Srichawana, de Nouvelle Zélande, M. Rupert Thomas Holborow (avec résidence à Berlin), du Guatemala, M. Arturo Romeo Duarte Ortiz, d’Indonésie, M. Muliaman Dharmansyah Hadad, et des Philippines, M. Denis Yap Lepatan ont aussi présenté les leurs lors de la même cérémonie.
– Soudan du Sud : Un membre du gouvernement, un haut responsable militaire et un chef de milices du Soudan du Sud sont interdits jusqu’à nouvel ordre, de voyage en Suisse. En plus, leurs éventuels fonds et autres avoirs dans le pays sont gelés.
Par ces mesures décidées le 28 mars dernier, Berne s’est ralliée à l’Union européenne (UE).
Il est reproché à ces personnalités d’entraver le processus de paix dans leur pays, par des actes de violence, de répression, et de violation de l’État de droit, et d’être responsables de graves violations des droits de l’homme. La Suisse avait déjà adopté, le 12 août 2015, une ordonnance instituant des mesures à l’encontre de la République du Soudan du Sud, dans le cadre de la mise en œuvre la résolution 2206 (2015) du Conseil de sécurité de l’ONU et des mesures complémentaires décrétées par l’UE. Les mesures prises par la Suisses comprennent un embargo sur les biens militaires, ainsi que des sanctions financières et de voyage à l’encontre de commandants militaires des deux parties au conflit.
La situation politique, sécuritaire et humanitaire demeure inquiétante au Soudan du Sud qui vit, depuis décembre 2013, un conflit armé opposant les partisans du Président Salva Kiir et ceux de son ancien vice-président Riek Machar.