Regula Truttmann, Maxime Van Eerd et Betty Weber sont trois suissesses qui ont participé une exposition à « Djokko » (collaborer en woloff), organisée par un groupe d’artistes : le Collectif des plasticiennes du Sénégal (CPS).

La manifestation s’est déroulée du 8 au 23 mars 2018 à la galerie Léopold Sédar Senghor du Village des Arts de Dakar, en hommage à la femme à l’occasion de la journée internationale qui lui est dédiée.

Le CPS organise chaque année au mois de mars, une exposition à laquelle participe uniquement des plasticiennes, pour rendre un hommage à la femme artiste.
A l’intérieur de l’espace aménagé pour l’exposition, une trentaine d’œuvres ornent le décor de la grande salle qui sert d’exposition. Elles sont réalisées par des plasticiennes originaires du Chili, du Portugal, du Cameroun, du Sénégal et de la Suisse.
Parmi ce panorama d’œuvres, il y a celles réalisées par Regula Truttmann, Maxime Van Eerd et Betty Weber. Cette dernière est une artiste habituée et expérimentée de l’art photographique. Ses portraits de photomontage et sa technique du photogramme ont rehaussé la qualité de l’exposition. Avec sa technique, elle créée des images, sans utiliser d’appareil photographique. «  Juste en plaçant des objets sur une feuille et en l’exposant à la lumière, j’obtiens mes œuvres », a-t-elle déclaré au magazine reflets Suisse-Afrique.
Ces images, elle les met à l’intérieur du cercle d’un pneu sur un côté et sur l’autre, elle place un miroir et à l’aide d’une chaîne, elle accroche le pneu au plafond.  Ses œuvres représentent, l’œil et les lèvres d’une femme. « C’est ma façon de rendre hommage à la femme», a-t-elle ajouté.
KS
Suisse
L’enseignement du français maintenu dans le canton de Zoug
Les élèves du canton de Zoug, au centre de la Suisse, continueront d’apprendre le français dès la 5e année primaire (CM1). L’anglais, langue étrangère, est enseigné dans les écoles du canton dès la 3e année du primaire (CE1).
Le parlement cantonal a refusé jeudi (29 mars 2018), par 48 voix contre 20 une motion de l’UDC (Union démocratique du centre, populiste) demandant de supprimer l’enseignement de cette langue, des programmes du primaire. Car, a-t-elle estimé, le français surcharge les élèves. En plus, son enseignement fait que l’allemand en pâtit. Ces arguments ont été balayés par la majorité du parlement cantonal. Pour le PLR (Parti libéral-radical), le français a une grande importance comme langue nationale. Maîtriser plusieurs langues comporte de nombreux avantages qu’il ne faut pas négliger. Le PLR reconnaît que c’est un défi d’enseigner une langue de façon passionnante, mais que c’est une solution de facilité que de vouloir supprimer une branche.

Profession
Le PDC (Parti démocrate-chrétien) a été du même avis. Le français reste important pour le domaine professionnel. De plus, il serait absurde de devoir discuter en anglais avec les Romands.

Ce n’est pas la première fois que l’enseignement du français est débattu dans le canton de Zoug. En 2006 déjà, les citoyens se sont prononcés en faveur de l’enseignement de deux langues à l’école primaire. Ils avaient donc soutenu l’enseignement précoce du français.
L’enseignement des langues, combien et lesquelles, alimente les débats politiques depuis plusieurs années en Suisse alémanique. Jusqu’à présent, toutes les tentatives de supprimer l’enseignement du français ou de n’enseigner qu’une seule langue étrangère à l’école primaire ont échoué dans les parlements ou lors de votations populaires, que ce soit à Lucerne, en Thurgovie, à Zurich et Nidwald.
ATS
Légère hausse du français en Suisse
La répartition des langues nationales a changé ces quatre dernières décennies. L’allemand, l’italien et le romanche comme langues principales ont reculé, alors que les parts du français et des langues non nationales ont augmenté.
Entre 1970 et 2016, la part de personnes ayant indiqué l’allemand (ou le suisse allemand) comme langue(s) principale(s) a légèrement baissé, passant de 66% à 63%, selon une publication mercredi de l’Office fédéral de la statistique (OFS). Parmi les personnes âgées de 25 ans ou plus, une sur cinq apprend une langue. L’anglais est le plus souvent choisi, quelle que soit la région linguistique considérée: 35% citent cette langue, loin devant le français (15%), l’allemand (13%) et l’italien (11%).
ATS