Alimentation : La FAO plaide pour l’accélération de la transformation des systèmes agro-alimentaires

M. Qu Dongyu, Directeur général de la FAO. Photo: FAO

La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) appelle à « accélérer » la transformation des systèmes agro-alimentaires, en encourageant l’innovation.

Dans un rapport sur « La situation de l’alimentation et de l’agriculture » qui évoque « les tendances mondiales et orientations stratégiques », publié à Rome, à l’occasion de sa 44e Conférence (28 juin au 4 juillet), elle estime que « les innovations technologiques » sont « les principaux moteurs » de la transformation des systèmes agro-alimentaires, qui permettent d’exploiter tout leur potentiel.  Pour ce faire, il faut adopter une approche axée sur des missions,  c’est-à-dire qui aligne une partie du financement de la recherche-développement (R-D) sur des défis de haut niveau liés au développement.

Pour l’Organisation onusienne, Il faut aussi s’attaquer aux obstacles systémiques et renforcer la capacité des institutions à soutenir les processus de co-innovation.  « Il est essentiel de renforcer les systèmes d’innovation, en particulier dans les régions sous-financées, comme l’Afrique subsaharienne », poursuit la FAO, dans on plaidoyer.

FAIM CHRONIQUE

Abordant « l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde », elle relève «des niveaux toujours élevés de la faim et de l’insécurité alimentaire chroniques», constatant que le monde n’est pas en bonne voie pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD), d’ici à 2030. Elle rappelle que la population mondiale souffrant de la faim se maintient à des niveaux bien supérieurs à ceux enregistrés avant la pandémie de covid-19, ’après avoir fortement augmenté entre 2019 et 2021.

En 2023, l’Afrique était la région qui présentait le plus fort pourcentage de population touchée par la faim chronique, soit 20,4 % contre 8,1 pour cent en Asie, 7,3 % en Océanie et 6,2 % en Amérique latine et dans les Caraïbes. Bien que la proportion de la population qui souffre de la faim soit beaucoup « plus importante » en Afrique qu’en Asie, plus de la moitié des personnes souffrant de la faim dans le monde vivent en Asie, précise le rapport

Rfl s-a/Ibc/RA