Le Gouvernement suisse a exprimé son souhait d’augmenter sa part, dans le capital de la Banque africaine de développement (BAD), et a proposé à son Parlement d’approuver, à cet effet, un crédit d’engagement de 1,56 milliard de CHF (plus de 1’090 milliards de francs CFA).
La BAD tient ses Assemblées annuelles, du 26 au 30 mai 2025, à Abidjan, en Côte-d’Ivoire, son pays de siège. Membre de la BAD depuis 1982, la Suisse est représentée de manière permanente à son Conseil d’administration.
Pour le Conseil fédéral (Gouvernement), par cette augmentation de quote-part dans le capital, la Suisse consoliderait son influence au sein de la BAD, tout en apportant une contribution au développement économique durable et inclusif, en Afrique.
La Suisse témoigne aussi, par ce geste, de sa « forte solidarité » envers l’Afrique. Elle rappelle la place importante qu’occupe le continent dans sa politique de développement, ses relations extérieures et ses relations économiques.
Pour les dirigeants suisses, la BAD « joue un rôle central dans la coopération internationale de la Suisse ». Celle-ci s’engage à promouvoir une croissance économique durable, à réduire la pauvreté et à lutter contre le changement climatique.
CAPITAL APPELABLE
A la suite de l’abaissement de la note de crédit d’un membre non régional, les Gouverneurs de la BAD sont convenus en mai 2024, d’une augmentation du capital appelable, afin de préserver la haute solvabilité de la banque. Ce qui permettra à la Banque, de disposer d’une « sûreté supplémentaire » pour pouvoir continuer de soutenir ses membres même, en temps de crise.
Les promesses de capital de la Suisse à hauteur de 1561,36 millions de CHF se font uniquement sous forme de « Capital Appelable », qui est « un engagement conditionnel » ne pouvant être sollicité que dans « des circonstances exceptionnelles », jusqu’ici jamais arrivées.
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