Dans un contexte d’escalade des conflits, d’accélération du changement climatique et d’accroissement des inégalités, l’UNESCO a maintenu l’éducation en tête des priorités, en 2024.
Durant cette année, elle a relevé des défis éducatifs majeurs, allant de l’élaboration de politiques fondées sur les données à l’éducation pour la paix, au changement climatique, de la transformation numérique au renforcement des capacités des enseignants. Elle a plaidé en faveur d’un financement accru pour donner aux populations les moyens d’agir, grâce à l’apprentissage.
LA PAIX COMMENCE PAR L’EDUCATION
Suite à l’adoption historique de la Recommandation de l’UNESCO sur l’éducation pour la paix, les droits de l’homme et le développement durable, la Journée internationale de l’éducation 2024 était dédiée à l’éducation à la paix et au rôle de l’éducation et des enseignants pour contrer les discours de haine. Car, ce phénomène s’est amplifié ces dernières années, avec l’utilisation des réseaux sociaux, portant atteinte au tissu des sociétés. Dans ce cadre, un guide de l’UNESCO sur la lutte contre les discours de haine par l’éducation a été élaboré, pour aider les pays à tirer profit du pouvoir de l’éducation pour faire aux discours de haine, en ligne et hors ligne.
En outre, dans un nouveau rapport intitule « L’intelligence artificielle et l’Holocauste : réécrire l’histoire ? », l’UNESCO prévient que, sans action décisive pour intégrer des principes éthiques, l’intelligence artificielle pourrait déformer le récit historique de l’Holocauste et alimenter l’antisémitisme et la haine.
DESCOLARISATION
Un nouveau rapport de l’UNESCO a évalué, pour la première fois, les coûts privés, fiscaux et sociaux vertigineux générés par la déscolarisation précoce et les lacunes éducatives, s’élevant à des milliers de milliards de dollars de perte pour l’économie mondiale d’ici 2030.
En octobre, l’UNESCO a organisé la Réunion mondiale sur l’éducation 2024 à Fortaleza, Brésil, en parallèle à la réunion ministérielle du G20 sur l’éducation. La Déclaration de Fortaleza, adoptée par plus de 650 participants dont 50 ministres, a mis en avant trois priorités pour le temps restant avant 2030 : l’inclusion, l’équité et le financement durable.
Rfl s-a/Com/Ibc