Près de 185’000 réfugiés du Soudan sont bloqués aux frontières du Tchad, à cause d’un manque de financements pour leur prise en charge, alors que les premières pluies tombent dans la région, a déclaré mardi 28 mai, le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR).
Dans un communiqué, l’Agence de l’ONU a exhorté ses partenaires, à leur apporter un «soutien immédiat», car, ils attendent toujours leur réinstallation, loin « des zones frontalières dangereuses ».
Depuis l’éclatement du confit au Soudan, en avril 2023, près de 600’000 personnes ont fui leurs foyers vers le Tchad. Elles s’installent d’abord dans des sites spontanés surpeuplés, le long de la frontière où elles dorment sous des abris de fortune.
NOUVEAUX ARRIVANTS
Les nouveaux arrivants, souvent avec seulement les vêtements qu’ils portent, sont composés à 88% de femmes et d’enfants. Dans la majorité des cas, ils sont en mauvaise santé, malnutris, blessés et traumatisés par ce qu’ils ont subi. Ce sont, notamment, des violations horribles des droits humains, telles que des agressions physiques et la violence basée sur le genre. Ils ont besoin de services de protection essentiels et d’une assistance vitale, comme un soutien en santé mentale et psychosociale, des abris, de la nourriture, de l’eau, de l’assainissement et des services de santé.
A ce jour, le HCR et ses partenaires ont construit cinq nouveaux camps de réfugiés et en ont agrandi 10 autres qui existaient, et qui accueillent plus de 336’000 réfugiés soudanais. Le HCR coordonne la réponse d’urgence pour les personnes déplacées de force, traversant la frontière du Tchad, en appui au gouvernement.
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