Le Conseil d’administration de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a voté à l’unanimité, l’adhésion du Sénégal et du Kenya, en tant que pays membres associés, démontrant ainsi l’engagement croissant de l’agence, en Afrique, sur les questions énergétiques et climatiques.
Basée à Paris (France), l’AIE a été créée en 1974 pour aider à coordonner une réponse collective aux perturbations majeures de l’approvisionnement en pétrole. Même si la sécurité pétrolière reste un aspect clé de son travail, elle a évolué et s’est considérablement développée depuis sa création. Elle regroupe les pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique).
Depuis 2015, elle a ouvert ses portes aux principaux pays émergents pour étendre son impact mondial et approfondir la coopération dans les domaines de la sécurité énergétique, des données et statistiques, de l’analyse des politiques énergétiques, de l’efficacité énergétique et de l’utilisation croissante des technologies d’énergie propre.
Dans un communiqué publié sur son site, elle a indiqué que l’adhésion du Sénégal et du Kenya portera à trois le nombre de pays d’Afrique subsaharienne dans la famille de l’AIE dont l’Afrique du Sud. L’Egypte et le Maroc, en Afrique du Nord, sont déjà pays membres associés.
COLLABORATION
Selon le texte, le Sénégal travaille en étroite collaboration avec l’AIE depuis la signature d’un protocole d’accord en 2019, renouvelé en octobre 2022. L’AIE a contribué à la conception de réformes de marché visant à améliorer la gouvernance dans le secteur énergétique du pays, et une équipe d’examen par les pairs de l’AIE s’est rendue à Dakar en mai 2023 pour préparer un examen approfondi de la politique énergétique du pays.
Le Kenya aussi collabore actuellement avec l’AIE sur un large éventail de sujets, notamment le renforcement des capacités en matière de données et de statistiques, les politiques de transition vers une énergie propre, la mise en œuvre de politiques d’efficacité énergétique et l’accès à l’énergie.
Ibc
