La Suisse a demandé jeudi 27 juillet, « la libération immédiate » du Président démocratiquement élu du Niger, M. Mohamed Bazoum, et « le retour à l’ordre constitutionnel », suspendu par les militaires qui ont annoncé la veille, la destitution du Chef de l’Etat.
Dans un communiqué, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a indiqué que la Confédération était « préoccupée par les derniers développements au Niger ». Elle « condamne la tentative de prise de pouvoir par une partie de l’armée ». Elle a appelé « au dialogue, au respect des droits de l’homme, à la garantie de la démocratie et de l’Etat de droit ».
« La Suisse exprime son soutien au peuple nigérien et reste engagée en faveur de la paix et de la stabilité régionale », a souligné le DFAE.
Le Niger fait partie des quatre pays prioritaires de la coopération suisse en Afrique de l’ouest, avec le Bénin, le Burkina Faso, et le Mali. Depuis plus de 35 ans, la Direction du développement et de la coopération (DDC) intervient pour promouvoir le développement rural, l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle.
Le programme de coopération de la DDC au Niger se concentre sur trois domaines d’intervention à fortes synergies : la sécurité alimentaire et le développement économique local, l’éducation de base et la formation professionnelle, ainsi que la gouvernance locale et la protection.
L’ONu et la communauté internationale ont condamné le renversement du Président Bazoum.
IC