La Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso Suisse (CCITCH) a organisé le 17 mai dernier à Tunis, une table-ronde axée sur le thème : « L’industrie 4.0 : Opportunité pour la Tunisie ». Présidée par l’Ambassadeur de Suisse en Tunisie, M. Josef Renggli, cette rencontre s’est tenue en partenariat avec Phoenix Mecano Elcom, une société locale de conception de produits industriels. Entretien avec le président de la CCITNCH, M. Samir Khoudja.
Comment se présente la Chambre de commerce et d’Industrie Tuniso-Suisse ?
La Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso Suisse (CCITCH) a été lancée officiellement le 15 mars 2011, par M. Pierre Combernous, à l’époque Ambassadeur de Suisse en Tunisie, et par des hommes d’affaires tunisiens et suisses. C’est une association de droit tunisien, au service des relations tuniso-suisses. Elle regroupant plus de 50 adhérents (personnes physiques et morales) tunisiens et suisses. Son objet principal est de promouvoir et développer durablement les relations commerciales, industrielles et les services entre partenaires tunisiens et suisses. Pour ce faire, elle s’est dotée d’une assemblée, d’un comité de direction, d’un Bureau exécutif, dirigé par un Président et d’une équipe de 10 permanents.
De part cette présentation, on peut comprendre que c’est un organe d’intermédiaire, d’accueil et d’orientation pour les investisseurs suisses en Tunisie. Comment arrive-t-elle à jouer ce rôle ?
En tant qu’organisation impartiale, à but non lucratif, notre Chambre de commerce et d’industrie protège les intérêts des entreprises. Elle aide en matière de création d’entreprises en Tunisie, puisqu’elle accompagne et conseille les créateurs d’entreprises ou repreneurs d’activités. Elle œuvre également pour le développement des activités économiques des entreprises tunisiennes, notamment en Europe et plus spécifiquement aux Pays-Bas. Ce n’est pas tout, puisqu’elle appuie aussi les entreprises suisses, dans leur prospection du marché tunisien et pour leur implantation, de manière durable.
Expliquez-nous, concrètement, quelles sont les différentes formes d’assistance que vous apportez aux investisseurs qui vous sollicitent ?
Nous mettons à leur disposition, un large éventail de services pour les accompagner. Ce sont:
- l’assistance aux entreprises
- le conseil
- les missions de prospection individuelles ou collectives
- la domiciliation
- l’appui à l’implantation
- l’information
- la formation.
Depuis sa création, quelles sont les que la CCITCH a mené jusqu’ici ?
Elle a réussi à mettre en place un réseau solide et étendu de contacts qui permet d’avoir une vue d’ensemble sur les diverses situations, et de recueillir avant les autres, des informations relatives à de nouvelles perspectives etc… La CCITNCHI œuvre pour le maintien de ses relations et permet à ses adhérents et prospects d’en bénéficier pour établir de nouvelles connaissances, ou approcher de nouveaux contacts, tels que institutions, hommes d’affaires, personnes influentes etc…
En outre, en 2022, elle a organisé trois tables- rondes ayant pour thèmes :
– « L’agriculture bio : Potentiel du marché suisse »
– « Echanges et opportunités dans l’industrie de textile entre la Tunisie et la Suisse »
– « Tourisme médical et bien être »
Qu’en est-il des activités de la Chambre en direction de la Suisse ?
La CCITNCH s’active, depuis toujours, à développer les relations Business B2B entre les différents acteurs économiques à l’échelle nationales et/ou internationale. Elle s’active aussi à faire suivre l’information sur les opportunités de rencontres, auprès des entreprises ayant manifesté un intérêt dans ce sens. Elle collabore étroitement avec l’Ambassade de Suisse en Tunisie, et son Président d’honneur est l’Ambassadeur Joseph Renggli.
En tant que président de la CCITNCH, quelle analyse faites- vous des échanges économiques et commerciales entre la Tunisie et la Suisse ?
En renforçant des relations économiques entre la Tunisie et la Suisse, en faisant connaitre les avantages et les opportunités d’investir en Tunisie.
Pour ce qui est des entreprises tunisiennes souhaitant développer des partenariats avec des entreprises suisses, les rencontres one to one seront très intéressantes.
Que préconisez-vous pour renforcer les relations économiques, commerciales et industrielles entre la Tunisie et la Suisse?
En créant de grands rendez-vous économiques en Tunisie et en Suisse, mais aussi, en renforçant des relations économiques entre la Tunisie et la Suisse, en faisant connaitre les avantages et les opportunités d’investir en Tunisie.
Il faudrait aussi, établir un carrefour d’affaires intégré au sein de l’Espace Euro-méditerranéen où l’esprit de partenariat encouragerait efficacement les relations entre les deux pays.
Il faudrait renforcer les relations de coopération et de partenariat avec Swisscontact, la Chambre vaudoise de commerce et d’Industrie, la Chambre Arabo-Suisse du Commerce et de l’Industrie, la Switzerland Global Enterprise « SGE », et étendre la coopération entre la Tunisie et la Suisse.
Pour ce qui est des entreprises tunisiennes souhaitant développer des partenariats avec des entreprises suisses, les rencontres one to one seront très intéressantes.
Propos recueillis par IC