Les combats entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide (RSF) ont bouclé leur dixième jour consécutif, mardi 25 avril, avec un nombre de victimes toujours plus élevé, des déplacements massifs de populations, des destructions de biens.
Durant la dizaine, plus de 427 personnes dont cinq travailleurs humanitaires, ont été tuées, plus de 3’700 autres blessées, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
De son côté, l’Organisation internationale des migrations/division de suivi des déplacés (OIM/Displacement Tracking Matrix= DTM) et le Haut- Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) ont enregistré, le 24 avril, des mouvements de près de 4’000 personnes, en train de déménager du Soudan vers le Soudan du Sud. D’autres populations se sont dirigés vers le Tchad et l’Egypte,
Les bureaux et les biens d’Organisations internationales et humanitaires ont été pillés, compromettant l’action humanitaire dans des zones clés du pays. Des pénuries aiguës de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant, ainsi qu’un accès limité aux communications et à l’électricité ont été notées. Plusieurs organisations humanitaires ont évacué ou déplacé leur personnel des endroits où les opérations ne sont pas réalisables actuellement en raison de l’insécurité.
CAUSE
Des efforts sont en cours pour répondre partout et chaque fois que cela est possible. Une augmentation des déplacements internes a été signalée dans plusieurs endroits de l’Etat de Khartoum, et dans d’autres régions du Soudan.
Face à cette situation, les partenaires humanitaires au Soudan du Sud renforcent leur présence dans les principales zones d’intervention. Ils préparent une intervention d’urgence pour répondre aux besoins des personnes les plus vulnérables.
Le conflit entre les SAF et les RSF a éclaté le 15 avril, à cause d’une lutte pour la prise du pouvoir entre le Général Abdel Fattah al-Burhan (SAF), et son adjoint, le Général Mohamed Hamdan Dagalo (RSF).
HI
