Fonds : La Suisse veut renforcer ses échanges d’information sur les comptes financiers avec des pays d’Afrique

La Suisse veut étendre au Maroc, au Kenya et à l’Ouganda, son réseau d’Etats partenaires pour l’Echange automatique de renseignements (EAR) sur les comptes financiers, dans la lutte contre la criminalité financière, la soustraction fiscale, le blanchiment d’argent et la corruption.

L’entrée en vigueur de l’EAR est prévue pour le 1er janvier 2023, et le premier échange de renseignements devrait avoir lieu en 2024.

Aux trois pays africains, s’ajoutent neuf autres pays et territoires supplémentaires : l’Équateur, la Géorgie, la Jamaïque, la Jordanie, le Monténégro, la Moldavie, la Nouvelle-Calédonie, la Thaïlande et l’Ukraine. Par cette volonté affichée, Berne réaffirme son engagement à respecter les normes internationales dans ce domaine.

Pour le Conseil fédéral (Gouvernement suisse), le renforcement de l’intégrité et de la transparence de la place financière suisse, ainsi que la lutte contre les flux financiers illégaux font partie intégrante de sa politique, en matière de marchés financiers. Celle-ci vise à ce que la place financière suisse continue de compter parmi les places financières modernes et d’envergure mondiale, qui donnent le ton à l’échelle internationale.

En adoptant l’EAR avec des pays émergents ou en développement, la Suisse souscrit aux normes internationales en matière de lutte contre la criminalité financière, la soustraction fiscale, le blanchiment d’argent et la corruption.

Ibc