Fuseau horaire : Passage de l’heure d’été à l’heure normale, le 31 octobre

Horloge murale. Image: manutan.fr

Le passage de l’heure d’été à l’heure normale aura lieu dimanche 31 octobre prochain. Le décalage horaire entre l’Europe occidentale (France, Suisse, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne, entre autres) et certains pays d’Afrique de l’ouest, actuellement de 2 heures, redeviendra alors à 1 heure.

Chaque année, l’heure d’été commence le dernier dimanche de mars et prend fin le dernier dimanche d’octobre. Cette année, elle durera du 28 mars au 31 octobre.

L’heure d’été sera suivie de « l’heure normale », jusqu’en mars 2022, et sera marquée par 1 heure de moins entre l’Europe de l’ouest et des pays africains, tels que le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, la Côte-d’Ivoire, et l’Europe de l’ouest. Par exemple, quand il sera 8 h00 dans ces pays africains, il ne sera que 9 heures en Europe de l’ouest, alors que dans la situation actuelle (heure d’été), il y a 2 heures de temps de décalage entre  les deux zones géographiques.

Les pays d’Afrique de l’ouest sont sous UTC (United universal times ou temps universel coordonné) qui a remplacé l’heure GMT (Greenwich Mean Time). L’heure d’été (UTC ou GMT=  +2 heures), et l’heure normale est UTC +1 heure.

L’heure UTC a remplacé l’heure GMT le 1er janvier 1972, sur décision d’une conférence internationale de l’Union internationale des télécommunications (UIT).

Ces dernières années, l’éventuelle abolition du changement d’heure annuel est devenue l’objet de discussions politiques, en Europe. Toutes les décisions n’ont toutefois pas encore été prises, tant sur le plan de l’Union européenne que dans chaque État.

En Suisse, l’Institut fédéral de métrologie (METAS) est responsable de la réalisation et de la diffusion de l’heure officielle. A ce sujet, il exploite plusieurs horloges atomiques dans ses laboratoires. Ces horloges atomiques lui permettent d’apporter la contribution de la Suisse au Temps universel coordonné (Universal Time Coordinated; UTC). Ce temps est établi par le Bureau International des Poids et Mesures (BIPM) à Paris, à partir des données fournies par quelque 350 horloges atomiques de 60 laboratoires du monde entier.

JH