Le Conseiller fédéral Alain Berset, Chef du Département fédéral de l’Intérieur (DFI), a ouvert lundi 20 mai, la 72e assemblée mondiale de la santé (AMS), au siège de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) à Genève. Elle est placée sous le thème: la «Couverture sanitaire universelle».
L’AMS est l’organe suprême de prise des décisions de l’OMS. Elle se réunit généralement en mai, à Genève, chaque année, en présence des délégations des Etats Membres de l’organisation. Sa principale fonction est d’adopter la politique de l’Organisation. Elle nomme le Directeur général, contrôle la politique financière de l’Organisation, examine et approuve le projet de budget programme.
Les travaux de l’AMS 2019 dureront jusqu’au 28 mai, et seront consacrés à l’approbation du budget bisannuel 2020-2021, ainsi qu’à la couverture sanitaire universelle, avec l’amélioration de l’accès aux soins médicaux. Le but est d’atteindre les objectifs formulés dans le treizième programme général de travail de l’OMS, à savoir : améliorer l’accès aux soins de base, mieux protéger les populations face aux situations d’urgence sanitaire et leur permettre de vivre en meilleure santé. Plus de la moitié de la population mondiale n’a toujours pas accès aux soins médicaux de base.
Il sera également question des réformes institutionnelles en cours à l’OMS et de l’intégration accrue de cette organisation au système des Nations- Unies.
Dans son discours inaugural, M. Berset a souligné le « défi majeur » d’accéder à des soins de santé de qualité pour les plus pauvres, qui n’ont pas les moyens financiers de se faire soigner de manière adaptée. Il y a aussi les réfugiés, qui fuient les conflits armés, les infrastructures de santé détruites par les combats, les victimes de catastrophes naturelles et de pandémies, dont les conséquences sanitaires ne sont pas connues.
Il a aussi évoqué les bébés, enfants, mères, pères qu’il a rencontrés il y a deux semaines à Kaga Bandoro, en République centrafricaine, lors d’une visite officielle. « Ils souffrent de nombreux maux, et ne pourront pour la plupart pas être soignés, puisque aucune intervention chirurgicale plus complexe qu’une appendicite n’y est possible, tant le contexte sanitaire et médical y est fragile », a—il déploré.
IC