G5 Sahel : 56’000 CHF de contribution suisse aux activités développement pour les populations

Mme Marion Weichelt Krupsi, Ambassadeur de Suisse au Sénégal qui a présidé la signature de l'accord entre la DDC et le CORAF

La Suisse contribuera pour 50’000 Euros (plus de 56’000 CHF ou 32,7 millions francs CFA) au Secrétariat du G5 Sahel, afin de soutenir ses activités de développement en faveur des populations, dans ses pays membres.

Le G5 (Groupe des cinq pays) est composé de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad. Il a été créé lors d’un sommet de leurs chefs d’Etat à Nouakchott, en février 2014, dans le but de coordonner et de suivre la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, face à la menace terroriste.

L’annonce de la contribution suisse a été faite par la représentante de Berne en Mauritanie, avec résidence à Dakar, au Sénégal, Mme Marion Weichelt, lors de la récente rencontre à Nouakchott, le 6 décembre dernier, des dirigeants du G5 Sahel et de leurs partenaires au développement. Mme Weichelt représentait le Conseil fédéral (Gouvernement) à cette conférence.

BUCO

La nouvelle contribution suisse annoncée s’ajoute à une enveloppe de 700 millions d’Euros, soit 789,3 millions de CHF (459,1 milliards de francs CFA) déjà dégagée par la Suisse pour le développement et la stabilité en Afrique de l’Ouest, durant la période 201-2023. En raison de 100 millions d’euros par an (112,7 millions CHF = 65,5 milliards de francs CFA), ce financement vise à soutenir l’aide humanitaire, la coopération au développement et de promotion de la paix dans la sous-région. Depuis plus de cinquante ans, faut-il le rappeler, la Suisse est engagée en Afrique de l’Ouest, particulièrement au Sahel, tant aux côtés des Etats que des populations. Dans ce cadre, elle dispose de structures décentralisées pour être plus efficaces. Ce sont les  Bureaux de coopération (BUCO). Ils sont ouverts au Burkina Faso, au Mali, au Tchad, au Niger, et dans une moindre mesure, au Bénin.  Plus proches des réalités du terrain, ils sont en contact au quotidien avec les populations et les dirigeants des Etats, vivant avec eux, leurs peines, leur joie, mais aussi leur tristesse.

Selon le G5 Sahel, la conférence de Nouakchott avait pour but, de trouver les fonds nécessaires à financer la Stratégie du G5 Sahel pour le développement et la sécurité (SDS), adoptée en 2016. Le programme d’investissements prioritaires de la SDS comprend 40 projets, structurants, pour un montant total de près de 2 milliards d’euros (2,2 milliards CHF = 1’311,9 milliards de francs CFA).

Ibc