Rideau sur les 15e Rencontres de co-production francophone (RCF) de Morges, au nord-est de la Suisse! Organisées cette année par l’Office fédéral de la culture et la Fondation FCAL, elles ont regroupé du 29 Août au 2 Septembre, des participants de France, de Belgique, du Canada et de la Suisse. Bilan de cette rencontre avec M. Laurent Steiert, chef suppléant de la section cinéma de l’OFC.
Les 15e Rencontres de co-production francophone, ouvertes le 29 Août ont pris fin ce week-end. Quel bilan tirez-vous de cette manifestation?
Le bilan de cette manifestation est très positif. Plus de 90 participants (producteurs, réalisateurs, éditeurs, auteurs et institutions de soutien) ont pu découvrir pendant trois jours, les enjeux de la co-production francophone, chercher des coproducteurs pour leurs projets en cours de développement et discuter des conditions de l’adaptation littéraire.
Les assises de Morges avaient pour thème « adaptation cinématographique d’œuvres littéraires ». Que dire de ce thème ?
En effet, le choix du thème de l’adaptation littéraire était pertinent, car jamais vraiment traité de cette manière en Suisse. En réunissant tous les acteurs du marché, cette plateforme d’échange entre les éditeurs, auteurs et producteurs de films se poursuivra certainement ces prochaines années. Il s’agissait d’un premier test très concluant.
Ces Rencontres sont peu connues dans les pays francophones du Sud : qu’est-ce à dire?
Les rencontres à Morges étaient organisées par l’Office fédéral de la culture (OFC) avec le concours de la fondation FOCAL, et étaient axées non pas sur l’ensemble de la Francophonie, mais sur les pays francophones avec lesquels la Suisse a conclu des accords de coproductions internationaux, à savoir le Luxembourg, le Canada, la Belgique et la France.
En Suisse, le travail et le soutien sur la cinématographie des pays du Sud (et de l’Est) est gérée par la Direction du développement et de la coopération (DDC) du Ministère des affaires étrangères qui gère, et par le le Fonds de soutien Vision Sudest. Ce fonds permet de financer les coûts de production et de distribution des projets réalisés dans ce cadre.
Quelles est la place des Rencontres culturelles francophones dans la Francophonie, dans l’art visuel francophone, et comment contribuent-elles à la vie de cet espace, en l’absence des pays du Sud?
Les rencontres de co-productions francophones ont bien leur place dans le paysage de la francophonie mondiale. Mais, je pense qu’elles devraient pouvoir s’adapter aux différents enjeux de la co-production francophone dans les années à venir. Leur format devrait par conséquent, être repensé et évoluer constamment en fonction des besoins.
Propos recueillis par IC