Une mission d’audit de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en République démocratique du Congo (RDC) a appelé les partis politiques et la société civile du pays, à jouer « pleinement » leur rôle, sur le terrain. Ils sont priés de se lancer dans la mobilisation des électeurs pour aller vérifier les listes électorales provisoires et bénéficier, ainsi, d’une dernière étape de correction des listes effectives.
La mission qui a séjourné dans le pays du 6 au 25 mai 2018, a publié mardi 19 juin son rapport final de 68 pages, intitulé : « Audit du fichier électoral national de la République démocratique du Congo ».
L’OIF avait été invitée par le gouvernement congolais pour apporter son expertise dans la mise en place d’un fichier électoral crédible. Sa délégation à Kinshasa avait ouvert l’audit aux représentants de la CENI (commission électorale nationale indépendante), ainsi qu’à 23 experts désignés par 5 partis de la majorité présidentielle, 5 autres de l’opposition, 7 de la société civile. Deux membres des organisations de défense et de promotion des droits des femmes, et deux représentants de la Communauté internationale (ONU, Union africaine, Communauté de développement d’Afrique australe Communauté économique des Etats de l’Afrique australe, Union européenne).
Dans ses recommandations, l’OIF a aussi préconisé l’adoption d’une réglementation nationale sur la date d’impression et d’affichage des listes électorales provisoires sur le territoire national, et de préciser les dates de contentieux autour de ces listes.
Elle a aussi invité à la poursuite de l’inventaire des cartes d’électeur vierges non restituées et au renforcement des sanctions pour les centres d’inscription principalement concernés par des écarts entre matériel livré et celui restitué. La suite du rapport final sur ce lien :https://www.francophonie.org/IMG/pdf/rapport_final_audit_fichier_electoral_rdc_2018_.pdf
IH