La Suisse a progressé « de manière significative », l’année dernière, dans la mise en œuvre de la politique de coopération internationale 2017-2020, dont les grandes lignes ont été tracées par le Conseil fédéral (Gouvernement).
Selon le rapport 2017 de sur « la coopération au développement », publié fin mai 2018 par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) et le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR), cette stratégie repose sur 3 grands axes. Il s’agit de la réduction de la pauvreté et des risques mondiaux, de l’assistance des populations dans le besoin, de la promotion de la paix et le respect des droits de l’homme. Par ces grandes lignes, la Suisse vise à favoriser, à l’échelle mondiale, un développement durable et respectueux de l’environnement, par une « gestion responsable » des ressources naturelles.
La coopération suisse en Afrique est concentrée dans les pays suivants: Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad, Mozambique, et Tanzanie.
Les actions menées dans le cadre de la coopération internationale servent les intérêts de la Suisse, dont la prospérité et la sécurité dépendent fortement du contexte international. L’aide apportée sur place, ainsi que la lutte contre la pauvreté peuvent en outre contribuer à réduire la pression migratoire.
BANQUE MONDIALE
L’année 2017, qui a coïncidé avec le 25e anniversaire de l’adhésion de la Suisse à la Banque mondiale, a également été marquée par la recherche de solutions aux grands défis planétaire, poursuit le rapport. Dans ce cadre, le Président de la Banque mondiale, M. Jim Yong Kim, et le Conseiller fédéral (Ministre), M. Johann Schneider-Ammann, chef du DEFR, ont souligné le « rôle clé » des partenariats multilatéraux, dans la gestion « des défis globaux ». Ils ont esquissé des mesures, afin de mieux mettre à profit ces partenariats dans la mise en œuvre de l’Agenda 2020 et de ses 17 objectifs de développement durable.
Citant « diverses études et évaluations externes indépendantes », le rapport indique que plus de 80% des programmes et projets menés par la Suisse en 2017 ont été « efficaces » par rapport aux objectifs fixés. L’évaluation et la mesure des résultats constituent un élément important de la coopération internationale, notamment pour pouvoir rendre compte de l’utilisation des deniers publics.
ENCADRE
Voici en résumé, les autres points du rapport :
- Gestion des crises, des catastrophes et des situations fragiles
- Promotion d’une croissance économique durable
- Promotion des droits de l’homme et les libertés fondamentales
- Migration
- Affronter les défis planétaires
- Assurer l’accès de tous aux ressources et aux services de base
- Renforcer l’état de droit, la démocratie et les institutions
- Faire avancer l’égalité entre femmes et hommes
- Efficacité
IC