Le Sénégal a signé l’Accord sur la diversité biologique marine des zones situées au-delà de la juridiction nationale, plus connu sous l’appellation, en anglais de « Accord BBNJ » (Biodiversity Beyond National Jurisdiction), a annoncé mercredi 11 juin, un communiqué officiel.
Le Sénégal devient ainsi le 135e Etats membres à signer le Traité, à trois mois de la fin de la période de signature d’adhésion des Etats, fixée au 20 septembre 2025.
La signature du Sénégal a été portée par son ministre de l’Environnement, M. Daouda Ngom, en marge de la troisième Conférence des Nations- Unies sur l’Océan (UNOC3) qui se tient à Nice (France), du 9 au 13 juin.
Adopté en mars 2023, par les Etats membres des Nations Unies, l’Accord BBNJ entre dans le cadre de la Convention des Nations- Unies sur le droit de la mer (CNUDM). Il renforce le cadre juridique mondial pour la conservation et l’exploitation durable de la biodiversité marine, dans les zones situées au-delà des juridictions nationales, c’est-à-dire en haute mer et dans les grands fonds marins. Il vise à répondre à la crise croissante de la biodiversité marine, en dehors de la zone économique exclusive (ZEE).
LACUNE
Par cette signature du Traité, le Sénégal marque son adhésion et réaffirme son engagement en faveur de la préservation de la biodiversité marine, ainsi que de la gestion durable des ressources océaniques. De ce fait, il va contribuer aux efforts mondiaux pour atteindre l’objectif de protéger 30% des océans d’ici 2030.
Selon l’ONU, les eaux internationales couvrent près des deux tiers des océans, et regorgent des vies marines. Elles sont cependant confrontées à des menaces croissantes, liées au changement climatique, à la pollution et à la surpêche.
L’Accord BBNJ comble les lacunes critiques de la CNUDM et introduit des dispositions pour une gestion durable de la biodiversité en haute mer et dans les grands fonds marins.
Rfl s-a/Ibc/BR
