Suisse : Discours de la nouvelle Présidente sur la situation du monde

La Présidente élue de suisse, Mme Karin Keller-Sutter, a estimé que les convulsions actuelles dans le monde sont la fin d’une période de « stabilité exceptionnelle », un «retour à la normalité, aux ruptures et aux bouleversements auxquels l’humanité a toujours dû faire face ».

Elle prononçait un discours, après son élection, mercredi 11 décembre, devant l’Assemblée fédérale, qui venait de l’élire à la tête de l’exécutif fédéral pour un mandat d’un an. Ce mandat, non renouvelable l’année suivante (2026) débutera le 1er janvier 2025.

L’Assemblée fédérale, quant à elle, regroupe les élu(e)s des deux Chambres : le Conseil national (Assemblée nationale) et le Conseil des Etats (équivalent du Sénat). Elle se réunie en Congrès, élit chaque année, le Président ou la Présidente de la Confédération parmi les sept membres du Conseil fédéral (Gouvernement), pour l’année à venir.

Mme Karin Keller-Sutter qui est Cheffe du Département fédéral (Ministre) des finances (DFF), était cette année, vice-présidente de la Confédération aux cotés de la Présidente Viola Amhert, elle aussi membre du Conseil fédéral, Cheffe du départemental de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS).

DONNER ET RECEVOIR

Dans son discours, la nouvelle Présidente a aussi souligné les « nombreux domaines dans lesquels » son pays peut « user de sa latitude pour agir, de façon indépendante ». « Même en matière de migration et de protection du climat », a-t-elle précisé, ajoutant que la Suisse a aussi la possibilité de mieux se positionner, au niveau international, sur le plan économique, notamment en améliorant les conditions cadre dont sa « stabilité politique et financière ».

Pour Mme Sutter, « les attentats terroristes, la pandémie de Covid, la guerre que la Russie mène contre l’Ukraine, la faillite d’une grande banque suisse, le changement climatique, l’influence des autocrates sur la marche du monde » sont autant de préoccupations. Dans ce contexte, « la Suisse est plus que jamais liée au reste du monde », a-t-elle dit, ajoutant qu’il faut « souvent savoir donner et recevoir pour parvenir à des solutions ».

Rfl s-a/HI/MP