La 17e édition du Festival cinémas d’Afrique Lausanne a démarré jeudi à la Cinémathèque suisse et au Casino de Montbenon de la capitale du canton de Vaud.
Le Cap- Vert, pays lusophone en Afrique de l’ouest situé à 500 km des côtes sénégalaises, est l’invité d’honneur de cet évènement annuel qui durera jusqu’au 20 août. Le choix sur le Cap-Vert s’explique par le fait que dans ce pays, le cinéma connait actuellement un essor important, grâce aux professionnels passionnés et déterminés locaux. Le focus sur leur cinéma cette année leur offre une occasion de voir leurs films représentés au-delà de leur archipel, et de bénéficier, de ce fait, de la reconnaissance internationale.
Quelque 68 films provenant de 29 pays africains seront projetés pendant les 4 jours du Festival. Ce sont des films courts et longs métrages, fictions, documentaires, films expérimentaux ou d’animations. Le programme prévoit des débats et des Discussions permettront au public d’échanger, avec les réalisateurs, et les invités, ainsi qu’un PANOARAMA au cours duquel une large palette de la production africaine des deux dernières années sera présentée. Une « RETROSPECTIVE » sera organisée en collaboration avec la Cinémathèque suisse. Elle sera dédiée à la tunisienne Dora Bouchoucha, productrice, formatrice et directrice de festival. Elle est aussi une figure majeure du cinéma en Tunisie et à l’étranger. Elle est reconnue pour son soutien au cinéma d’auteur, et pour son rôle dans la promotion des cinémas africains. Une « MASTERCLASS » est également prévue en son honneur. Elle sera organisée autour de son expérience et de son travail de production.
PROGRAMME
Pour cette édition, deux CARTES BLANCHES sont à découvrir. La première, au Festival International de Cinéma de Kinshasa (FICKIN), qui, depuis 2014, encourage l’éclosion d’une industrie du film en République démocratique du Congo, particulièrement à Kinshasa. La seconde, à Internationale Kurzfilmtage Winterthur, le plus important festival de courts métrages en Suisse.
Vendredi 18 août, le public pourra assister au « SPECTACLE » : « Je demande la route » de l’artiste burkinabè Roukiata Ouédraogo. Avec humour et autodérision, elle conte son parcours, riche en péripéties, qui la mène de son école primaire au Burkina Faso aux scènes parisiennes. Chacune de ses aventures est l’occasion d’une réflexion drôle et délicate sur les décalages culturels entre l’Europe et l’Afrique.
Une « MEDIATION CULTURELLE » spécialement conçue pour le jeune public aura lieu samedi 19 août matin. Au programme, une projection suivie d’une activité créative. Le soir, le groupe congolais KOKOKOI se produira à l’esplanade de Montbenon, lors d’un concert sous le chapiteau, en accès libre.
Ibc