ONU : Le Conseiller fédéral Ignazio Cassis réaffirme les priorités suisses au Conseil de sécurité

M. Ignazio Cassis, Chef du DFAE (Photo: www.24h.ch)

Le Chef du département fédéral des affaires (DFAE), le Conseiller fédéral Ignazio Cassis, a réaffirmé les priorités suisses, durant son mandant de deux ans, de membre non permanent du Conseil de l’ONU.

Ce sont la promotion de la paix durable, la protection des civiles, la sécurité climatique et l’efficacité du Conseil.

Il intervenait jeudi 10 Août, à la 76e édition du traditionnel festival international du film de Locarno, au Tessin (suisse italienne, au sud). Cette fête annuelle de 11 jours (2-12 Août) du cinéma rassemble chaque année, des cinéphiles, professionnels et créatifs de tous les horizons, pour des échanges d’expériences cinématographiques. Elle sera marquée cette année, par plus de 350 projections, conférences, événements, expositions d’art, fêtes et bien plus encore.

Pour M. Cassis, « nous vivons » l’une des époques « les plus dangereuses » depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. « Les démocraties sont sous pression, les droits fondamentaux trop souvent violés, et les catastrophes climatiques nous rappellent cette émergence globale », a-t-il souligné.

DIALOGUE ET COMPROMIS

Il a indiqué que chaque jour, à l‘ONU,  la Suisse est témoin « des immenses tensions » entre les grandes puissances au sein du Conseil de sécurité. Elle se sent, parfois « impuissants », et « les  obstacles et déceptions » l’accompagnent ». « C’est dans ce contexte que la diplomatie suisse assume sa responsabilité au sein du Conseil de sécurité de l’ONU ». D’autant plus, selon lui, que « la paix n’est jamais garantie ». Il faut « la bâtir, au jour le jour », par le dialogue, qui est « nécessaire », le compromis « indispensable », qui est signe « de force, non pas de faiblesse! »

« Toute frustration doit renforcer notre détermination à poursuivre nos objectifs, tels que celui d’un multilatéralisme efficace, focalisé, efficient », a encore souligné M. Cassis, tout en estimant que l’ONU doit mieux pouvoir représenter le monde actuel, non celui de 1945, si elle veut rester pertinente.

IC