L’Afrique a enregistré en 2019, des investissements directs suisses de 3’179 milliards CHF (1’936,5 milliards de francs CFA), alors qu’en 2018, le continent accusait un désinvestissement de -619 millions CHF (377 milliards de francs CFA), a indiqué le rapport « Investissements directs 2019 » de la Banque nationale suisse (BNS).
Sont considérées comme investissements directs suisses à l’étranger, toutes les relations financières entre une maison mère résidente (investisseur direct) et ses filiales directes et indirectes (entreprises d’investissement direct) non résidentes.
Les investissements suisses ont eu lieu en Afrique du Sud, avec 2’290 millions CHF (1’395 milliards de francs CFA), au Kenya : 98 millions CHF (59,6 milliards de francs CFA), en Egypte (78 millions CHF = 47,5 milliards de francs CFA). Le Nigeria : 35 millions CHF (21,3 milliards de francs CFA), la Tunisie : 22 millions CHF (13,4 milliards de francs CFA), le Cameroun et la Tanzanie (5 millions CHF = 3 milliards de francs CFA), chacun, ont aussi accueilli des investissements suisses.
En revanche, des désinvestissements (rapatriement de capitaux vers la Suisse) ont été en Côte-d’Ivoire (-48 millions CHF= 29,2 milliards de francs CFA), au Maroc : -15 millions CHF (9,1 milliards de francs CFA) et en Île Maurice = 26,8 milliards de francs CFA).
Malgré ces désinvestissements, l’Afrique et l’Amérique du Nord (11 milliards de CHF= 6’700,9 milliards de francs CFA) étaient les seules aires géographiques qui aient enregistré des investissements directs suisses.
En 2018, la Côte- d’Ivoire, le Cameroun, le Kenya, le Maroc, l’Île Maurice, la Tanzanie et la Tunisie avaient connu des investissements directs suisses, allant de 12 à 23 millions CHF (7,3 à 14 milliards de francs CFA).
L’Egypte (-70 millions CHF= 42,6 milliards de francs CFA), le Nigeria (-3 millions CHF= 1,8 milliard de Francs CFA), et l’Afrique du Sud (-358 millions CHF =218 milliards de francs CFA) ont enregistré des désinvestissements.
Ibc