Climat : Plaidoyer du Centre international de gouvernance des risques de Lausanne

Le Centre international de gouvernance des risques (IRGC) de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) souligne « la nécessité » d’accélérer la réalisation d’études scientifiques internationales fiables et exhaustives sur le climat.

Il a publié le 18 juin, les conclusions d’une étude intitulé : « Enjeux internationaux de gouvernance de l’ingénierie du climat », menée par un groupe d’experts internationaux. Il les avait réunis pour formuler des options de gouvernance internationale de gestion des risques et avantages posés par les technologies Carbon dioxide removal (GDR) et Solar radiation rodification (SRM).

Il met l’accent sur l’importance de reconsidérer la place des techniques CDR et SRM dans les politiques climatiques internationales, et d’encourager les pratiques responsables. Il recommande le renforcement des capacités d’évaluation du CDR et du SRM dans les pays qui manquant de ressources utiles. Pour ce faire, il propose de faciliter l’élaboration et la mise en œuvre de mécanismes de gouvernance non étatiques, et d’explorer la gouvernance du SRM, sans prendre parti pour son usage final.

Le rapport offre également, une revue sur les technologies émergentes dans le domaine de l’ingénierie du climat (CDR et SRM), axée sur leurs capacités potentielles à contribuer à la réduction du changement climatique, ainsi que sur leur niveau de maturité, leur coût et leurs risques.

Il recense en outre, les dispositions générales et les accords internationaux en vigueur régissant l’usage de ces technologies.

Il analyse les compromis à faire entre les risques : intervenir ou ne pas intervenir dans le système climatique, et évalue de possibles options et approches stratégiques, en vue d’une gouvernance internationale de l’ingénierie du climat.

Le rapport constate la grande incertitude scientifique qui caractérise le CDR comme le SRM, et suggère la nécessité d’adopter une approche flexible et adaptative tant dans la recherche que pour le déploiement éventuel des techniques et les décisions de gouvernance ou réglementation.

Le rapport de quatre chapitres, était pour l’Office fédéral suisse de l’environnement (OFEV). Il constitue une somme d’informations et de recommandations, en lien avec la définition, au plan international, de politiques liés à l’environnement.

Ibc