L’Assurance suisse contre les risques à l’exportation (SERV) a enregistré un bénéfice de 55,4 millions CHF (34,3 milliards de francs CFA) en 2019, malgré les difficultés auxquelles elle a été confrontée, a indiqué un rapport annuel du Conseil fédéral (Gouvernement).
La SERV couvre les risques à l’exportation de biens et de services, comme la plupart des pays industrialisés se sont dotés d’agences étatiques d’assurance-crédit à l’exportation (ACE), qui offrent à leurs entreprises des sécurités comparables.
Selon le rapport, les demandes des clients ont baissé de 17 % en 2019 par rapport à 2018, soit 778 accords de principe (AP) et polices d’assurance (PA) établis. Ce repli s’explique par l’essoufflement de la croissance de l’économie mondiale, qui a eu des répercussions négatives sur l’évolution conjoncturelle en Suisse, notamment en matière d’exportation.
Comparées à 2018, les nouvelles opérations et AP de l’organisme ont baissé de 32%, à 3’577 millions CHF (2,2 milliards de francs CFA). Le portefeuille de couverture de la SERV, qui comporte des opérations d’envergure à long terme, a eu un effet stabilisateur sur les primes encaissées. En moyenne pluriannuelle, les PME représentent environ deux tiers des quelque 310 clients actifs de la SERV. La proportion reste significative, même si elle a quelque peu diminué en 2019.
Dans ses activités, la SERV aide les entreprises à obtenir plus facilement des crédits favorables ou une limite de crédit plus élevée, les aidant ainsi à préserver leurs liquidités.
Elle analyse les aspects liés à l’environnemental, au social, aux droits de l’homme, au développement, et à la corruption pour s’assurer que ses opérations sont compatibles avec les principes de la politique étrangère de la Suisse et ses engagements en matière de droit international public.
MP