Suisse-RD Congo : Appel aux investisseurs suisses à s’intéresser aux énormes potentialités du pays

Mme Giselle Van Muller, chargée de communication et des relations publiques de la CCSC.

La Chambre de commerce Suisse-Congo (CCSC) a appelé les investisseurs suisses à s’intéresser aux «nombreux atouts d’intérêt majeurs » que leur offre la République Démocratique du Congo (RDC), un pays aux énormes potentialités.

Créée en 2015, la CCSC regroupe des entreprises privées suisses et congolaises, des hommes d’affaires des deux pays, ainsi que des institutions publiques en RDC. Elle entretient des relations privilégiées et bénéficie du soutien de l’Ambassade de Suisse en RDC, ainsi que celui de la Mission Permanente de la RDC auprès de l’ONU en Suisse.

Dans une interview à reflets Suisse-Afrique, la responsable de la communication et des relations publiques de la CCSC, Mme Giselle Van Muller, a déclaré que la RDC dispose de plusieurs atouts, et les opérateurs économiques nationaux et internationaux sont souvent nombreux à la quête d’informations pertinentes sur les secteurs prioritaires du développement économique du pays.

Citant l’Agence nationale pour la promotion des Investissements (ANAPI), elle a évoqué à ce sujet, le secteur de l’énergie où il est question de 10’000 mégawatts de capacité hydroélectrique, soit 23% du potentiel mondial. Il y a aussi l’agriculture, avec une disponibilité de 80 millions de terres cultivables, et 3,6 millions de kilomètres-carrés de bassin hydraulique, le tout pour un immense marché de 250 millions de consommateurs.

« Les secteurs de l’immobilier, des banques, des nouvelles technologies de l’information et de la communication attirent déjà des investisseurs, à cause de l’importance du marché congolais en termes de consommateurs ».

UN MILLION D’EMPLOIS 

Selon elle, en termes d’investissement, les mines arrivent en tête, avec un montant d’investissement estimé à plus de 3 milliards des dollars. L’abondance de ressources naturelles et minières encore inexploitées justifie la ruée des investisseurs vers ce secteur. Celui des télécommunications viendrait en deuxième position. Il a généré plus de trois mille emplois directs et plus d’un million d’emplois indirects.

Tout en déplorant « l’instabilité du climat des affaires » en RDC, et l’absence d’investisseurs suisses dans les différents secteurs porteurs, Mme Van Muller s’est montrée optimiste du fait que les relations entre la Suisse et la RDC sont « prometteuses ». Il s’y ajoute que les initiatives économiques, commerciales et sociales existent ou fleurissent. « C’est d’ailleurs dans cette optique que la CCSC apporte sa valeur ajoutée, en encourageant les parties prenantes à miser sur le marché congolais et en leur proposant un décryptage de l’environnement économique et social, ainsi qu’une compréhension profonde de la chaîne de valeurs, a-t-elle dit.

IC