Le bureau de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) a entamé, mardi 28 janvier 2020 à Dakar, au Sénégal, une session de 2 jours destinée à examiner avec « vigueur et diligence », des questions prioritaires qui interpellent l’espace francophone, dans les domaines politique, sécuritaire, économique et social.
Basée à Paris, l’APF regroupe quelque 80 institutions parlementaires de pays francophones d’Afrique, d’Europe, d’Asie, et d’Amérique. Elle collabore étroitement avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), engage et met en œuvre des actions, dans les domaines de la coopération interparlementaire et du développement de la démocratie. Ses actions visent à renforcer la solidarité entre institutions parlementaires et à promouvoir la démocratie et l’Etat de droit, plus particulièrement au sein de la communauté francophone.
Le bureau de l’APF comprend 29 membres, dont le député suisse Jean-Pierre Grin. Il est présidé par le président de l’Assemblée nationale de Côte-d’Ivoire, M. Amadou Soumahoro, qui assure la présidence en exercice de l’organisation. Le bureau se réunit au moins deux fois par an, dans l’un des Etats membres.
APPEL A LA MOBILISATION
A l’ouverture des travaux de Dakar, le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, M. Moustapha Niasse, a invité ses pairs à faire preuve d’une « plus grande mobilisation »’ et d’une « ferme détermination face aux violences meurtrières au Sahel ». Quatre pays de cette région africaine (Mali, Burkina Faso, Niger, et Tchad) sont confrontés à des violences armées de groupes radicaux musulmans.
« Devant les multiples convulsions politiques qui agitent certains de nos pays membres, dans un environnement lourd de menaces sécuritaires, nous devons resserrer les rangs et redoubler nos efforts pour préserver notre espace francophone des risques de déstabilisation », a poursuivi M. Niasse.
Cité par l’Agence de presse sénégalaise (APS), il a ajouté que les attaques « massives et meurtrières » contre les civils et militaires au Sahel interpellent (…) et exigent de l’APF, une « plus grande mobilisation et une ferme détermination à faire face ».
Quant à M. Soumahoro, il a souhaité que les conclusions des travaux puissent permettre à « protéger la jeunesse africaine de l’oppression et de la dictature des groupes terroristes, qui surgissent dans le Sahel ».
HI