Santé : Appel à l’amélioration de la transparence des marchés des médicaments

La 72e Assemblée mondiale de la Santé (AMS) de Genève (20-28 mai) a adopté, aux termes de ses travaux, une résolution sur l’amélioration de la transparence des marchés des médicaments, des vaccins et d’autres produits de santé, dans le but d’en élargir l’accès.

L’Assemblée mondiale de la Santé est l’organe décisionnel suprême de l’OMS. Elle se réunit généralement à Genève (Suisse) en mai chaque année et des délégations de ses États Membres y assistent. Sa principale fonction consiste à arrêter la politique de l’Organisation. Elle nomme le Directeur général, contrôle la politique financière de l’Organisation, et examine et approuve le projet de budget programme.

La résolution finale exhorte les Etats membres à renforcer l’échange public d’informations sur les prix réels payés par les gouvernements et les autres acheteurs de produits de santé, ainsi qu’une transparence accrue sur les brevets pharmaceutiques, les résultats des essais cliniques et d’autres déterminants des prix tout au long de la chaîne de valeur, du laboratoire au patient.

APPUYER LES EFFORTS

Il demande au secrétariat de l’OMS d’appuyer les efforts en faveur de la transparence et de surveiller l’impact de la transparence sur l’accessibilité financière et la disponibilité des produits de santé, y compris l’effet de la différenciation des prix.

L’objectif est d’aider les États Membres à prendre des décisions plus éclairées lors de l’achat de produits de santé, à négocier des prix plus abordables et, en définitive, à élargir l’accès des populations aux produits de santé.

Assurer l’accès aux médicaments est essentiel pour faire progresser la couverture sanitaire universelle. Les États Membres ont également exprimé leur large soutien à la feuille de route de l’OMS sur l’accès aux médicaments, vaccins et autres produits de santé, qui déterminera les activités de l’OMS dans ce domaine au cours des cinq prochaines années.

PROTOCOLE DE NAGOYA

L’AMS a aussi demandé à la Directrice générale d’élargir son dialogue avec les Etats membres, le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, les organisations internationales compétentes et les parties prenantes concernées. Ce dialogue a pour but, de fournir des informations sur les pratiques et mécanismes actuels de partage des mesures de partage, ainsi que les résultats potentiels pour la santé publique et d’autres implications.

Cette demande fait suite à l’examen du rapport du Secrétariat de l’OMS sur les conséquences pour la santé publique de la mise en œuvre du Protocole de Nagoya, à un accord international sur l’accès aux ressources génétiques et au partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation.

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