Le Chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), M. Ignazio Cassis, et le Secrétaire général des Nations-Unies, M. António Guterres, ont co-présidé mercredi 8 mai à Genève, les festivités du 100e anniversaire de la création de l’OIT (Organisation internationale du travail).
La cérémonie a été marquée, par le dévoilement d’une plaque commémorative et l’inauguration d’une Allée du Centenaire, composée de rangées d’arbres.
La création de l’OIT, en 1919, la même année que celle de la Société des Nations (ancêtre de l’ONU), a marqué la naissance du multilatéralisme à Genève. Le Directeur général de l’OIT, M. Guy Ryder, le président du Conseil d’Etat de la République et canton de Genève, M. Antonio Hodgers et le maire de Genève, M. Sami Kanaan, ont également assisté à cet évènement.
La création de l’OIT, la plus ancienne organisation onusienne, a permis d’améliorer de « façon importante », les conditions de travail dans le monde. La garantie des droits fondamentaux au travail, la lutte contre le travail forcé et contre le travail des enfants, ainsi que la promotion de l’égalité entre femmes et hommes au travail en sont des exemples.
PAIX UNIVERSELLE
Pour la Suisse, la célébration du centenaire de l’OIT est aussi l’occasion de rappeler la tradition de « paix du travail et de partenariat social » qui font partie de l’identité helvétique. « La mission principale de l’OIT est d’assurer une paix universelle grâce à un traitement décent des travailleurs », a rappelé M. Cassis, dans son discours. « Cette vision est celle qui prévalut également en Suisse au lendemain de la grève générale de novembre 1918, l’événement qui fera naître la paix du travail, qui nous est si chère », a-t-il encore souligné.
En marge des festivités, M. Ignazio Cassis a rencontré les membres du Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations-Unies pour la coordination (CEB), réunis ces jours à Genève. Au cours de cette rencontre, le Chef du DFAE a abordé avec eux les grands défis de la gouvernance globale, tels que la digitalisation, le changement climatique, et le rôle du multilatéralisme et de Genève dans la recherche de réponses à ces défis. Il a mis l’accent sur l’importante de la contribution que la science et le secteur privé peuvent apporter à ce travail collectif.
COORDINATION
Le CEB regroupe les chefs des 31 agences onusiennes (13 fonds et programmes des Nations Unies, 15 institutions spécialisées et trois organisations apparentées à l’ONU), dont 10 ont leur siège en Suisse.
Le CEB assure la coordination et l’orientation stratégique de l’ensemble du système onusien dans les domaines relevant de la responsabilité des chefs de secrétariat. Il met l’accent sur les priorités et les initiatives inter-institutions. De ce fait, il joue un rôle important dans le cadre de la réforme des Nations- Unies.
JK