Lors la 39e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, tenu à Genève du 10 au 28 septembre 2018, la Suisse s’est activement engagée sur tous les points à l’ordre du jour. Elle a saisi diverses opportunités de dialogues et débats pour faire avancer ses intérêts et considérations.
Quelques exemples: à l’occasion du 70e anniversaire de la Convention sur la prévention du génocide, elle a rappelé la responsabilité collective de veiller à ce que les crimes de génocide soient non seulement punis mais aussi prévenus. Lors d’un échange sur les droits à l’eau potable et à l’assainissement, la Suisse a insisté sur l’accès à l’eau comme étant un facteur clé de la résilience des populations et de la prévention de leurs déplacements. Elle s’est également inquiétée de l’augmentation des cas de disparitions forcées et de détentions arbitraires dans le cadre d’un dialogue sur ce thème. Enfin, elle a participé à la discussion annuelle sur l’intégration d’une perspective genre dans le travail des mécanismes du Conseil des droits de l’homme chargés de documenter et d’enquêter sur les violations des droits de l’homme et du droit humanitaire.
La Suisse a également participé aux débats et négociations de résolutions sur la situation des droits de l’homme au Burundi, à Myanmar, en République Démocratique du Congo, en Syrie, et au Venezuela. Dans ce cadre, elle e s’est engagée pour que les violations du droit international soient documentées par des mécanismes internationaux d’enquête.
Pour la Suisse, c’était la dernière session de son troisième mandat au sein du Conseil des droits de l’homme. Son mandat se termine le 31 décembre 2018. Elle bénéficiera ensuite du statut d’observateur. Sans droit de vote dans cette position, la Suisse continuera toutefois à s’engager activement pour le respect, la protection et la mise en œuvre des droits de l’homme dans l’enceinte du Conseil des droits de l’homme, et au-delà.
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU est un organe intergouvernemental, composé de 47 Etats membres.
MP