L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a plaidé mercredi 26 juillet 20108 à Dakar, pour une conduite « exemplaire », en matière de respect et de défense des droits et des libertés dans ses pays membres.
A l’issue d’une session de deux jours (25 et 26 juillet) dans la capitale sénégalaise, à laquelle ont participé les représentants de plus d’une trentaine d’Etats francophones, elle souligné « le devoir » d’engager des pratiques « irréprochables » dans ce domaine.
La rencontre de Dakar qui était organisée par le Sénégal, en collaboration entre l’OIF et avec le HCDH (Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme) avait pour but de faire le point sur l’Examen périodique universel (EPU). Cet examen consiste à permettre à tous les Etats membres de l’ONU, de passer en revue la situation des droits de l’Homme et de formuler des recommandations constructives. Il repose sur une approche inclusive visant à impliquer Parlements, administrations, Institutions nationales des droits de l’Homme (INDH), société civile et secteur privé.
Dès le lancement de l’EPU en 2008, l’OIF a mis en place un programme d’accompagnement de ses Etats-membres. Il vise à soutenir, en plus des Etats, les Institutions nationales des droits de l’Homme et la société civile, dans la préparation et la mise en œuvre de l’EPU.
Les assises de étaient le cinquième du genre, organisé par l’OIF et ses partenaires, après Rabat (Maroc) en 2008 et 2010, Tunis (Tunisie) en 2011 et Chisinau (Moldavie) en 2014. Elles ont eu lieu à un moment crucial de l’EPU, qui doit démontrer sa capacité à améliorer la situation des droits de l’Homme sur le terrain.
Les séminaires de l’EPU sont un rendez-vous unique qui permet aux Etats francophones de mieux s’approprier ce mécanisme onusien, par le biais d’échanges de bonnes pratiques dans une perspective durable.
KL