Développement : La Directrice de la coopération suisse conduit la délégation helvétique à Séville

Mme Patricia Danzi, Directrice de la DDC.

La Directrice de la Direction du développement et de la coopération (DDC), organisme de coopération de la Suisse, Mme Patricia Danzi, dirige la délégation de son pays, à la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement de l’ONU (FfD4), qui a lieu à Séville, en Espagne, du 30 juin au 3 juillet 2025.

Cette session, qui a lieu dix ans après celle d’Addis-Abeba, en Ethiopie, en 2015, a pour objectif de relever les défis financiers, afin de favoriser la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030. Elle abordera un large éventail de sujets liés à la politique de développement, de durabilité écologique, économique et sociale, ainsi que de macro-économie. Elle offre une occasion à la communauté internationale, d’aboutir à un consensus sur l’orientation future du développement durable et de la coopération internationale. La Suisse avait déjà participé activement aux négociations qui ont abouti au consensus reflété dans le « Compromiso de Sevilla ».

Pour la Suisse, de nombreux pays ont du mal à accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030. En cause: le déficit de financement, estimé à plusieurs milliers de milliards de dollars par an, se manifeste particulièrement dans les pays du Sud. Ces retards sont en partie expliqués par les crises à répétition qui pèsent sur les finances publiques et réduisent les ressources disponibles pour le financement du développement durable.

DEFIS A RELEVER

pour relever ces défis, la Suisse œuvre à plusieurs niveaux : le renforcement des instruments de financement existants, renforcement du financement pour les données, amélioration de l’efficacité du système international d’aide au développement, l’amélioration des conditions régnant dans les pays à faible et moyen revenu et mesure de l’impact du financement sur le développement et le climat grâce à des systèmes nationaux de données et de statistiques renforcés. Le but est que ces pays puissent efficacement mobiliser leurs propres ressources et attirer des investissements de qualité.

Basée sur la responsabilité conjointe, cette approche représente le meilleur moyen d’assurer l’avenir du développement durable et de la coopération internationale, estime-t-on encore du coté suisse.

Rfl s-a/DC/Ibc