En marge du traditionnel Forum économique mondial (WEF) de Davos, en Suisse, tenu cette année du 20 au 24 janvier dernier, un groupe de 23 membres de l’OMC (l’Organisation mondiale du commerce) ont participé à une rencontre ministérielle informelle, organisée par la Suisse.
L’importance du système commercial multilatéral, fondé sur des règles et encadré par l’OMC a été au cœur des discussions. La rencontre a permis aux participants de donner « des impulsions politiques » aux travaux en cours et de cerner les intérêts communs.
Les participants ont aussi eu un échange de vues sur les tâches « les plus urgentes » de l’OMC et les priorités de la 14e Conférence ministérielle ordinaire de l’OMC, qui se tiendra en mars 2026 à Yaoundé, au Cameroun.
Pour les participants, en période de tensions commerciales, la stabilité des conditions-cadres et la sécurité juridique revêtent une importance capitale pour l’économie.
MULTILATERALISME
Les assises ont lieu à l’invitation du Conseiller fédéral Guy Parmelin, Chef du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR). Elles ont réuni autour de lui, la Directrice générale de l’OMC, Mme Ngozi Okonjo-Iweala, et des représentants du secteur privé.
La Suisse tire un grand profit de la fluidité des échanges internationaux ; elle est de plus fortement intégrée aux chaînes de valeur mondiales. Il est dès lors primordial de disposer de règles fiables encadrant le commerce international. Pour notre pays, qui est une économie ouverte de taille moyenne, les approches multilatérales sont essentielles à la défense de ses intérêts. Le système commercial multilatéral de l’OMC fondé sur des règles constitue par conséquent un axe important de sa politique économique extérieure.
Rfl s-a/IC/RF