La Présidente de la Confédération, Mme Karin Keller-Sutter, a invité ses compatriotes, à « aborder la nouvelle année avec confiance », relevant que la Suisse est « forte et dispose » de capacités pour agir.
Mme Sutter, Cheffe du Département fédéral (Ministre) des finances (DFF), a été élue, le 11 décembre, par l’Assemblée fédérale, Présidente de la Confédération Helvétique pour l’année 2025, et son collègue du Gouvernement, M. Guy Parmelin, Vice-Président. M. Parmelin est Chef du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR). En Suisse, l’Assemblée fédérale réunie les deux Chambres : le Conseil national (l’Assemblée nationale) et le Conseil des Etats (équivalent du Sénat). C’est elle qui élit, pour un an, à tour de rôle, l’un des sept membres du Conseil fédéral (Gouvernement) à la présidence de la Confédération et un autre à la vice-présidence du Conseil fédéral. Les mandats de ces deux dirigeants ne sont pas renouvelables pour l’année suivante.
Dans son message de Nouvel An aux suisses, Mme Sutter a souligné que la démocratie et l’état de droit suisses « fonctionnent », ajoutant que le sens de la collectivité est également « bien vivant » dans le pays.
PAYS DE COMPROMIS
Mme Sutter s’est félicitée, en outre, de « l’humilité » qui caractérise la Suisse, « dans le beau sens du terme ». Selon elle, cette valeur qui s’inscrit dans sa tradition est « une condition essentielle » pour le bon fonctionnement des institutions et pour une bonne cohésion sociale du pays.
« Si nous n’avions pas cette humilité face à la démocratie, chaque décision finirait par être contestée », a-t-elle fait observer, se réjouissant, en plus,de l’autre qualitié de la Suisse : le compromis, qui permet souvent de trouver des solutions susceptibles de recueillir une majorité.
« Faire des compromis veut dire être capable de reconnaître que les revendications des autres sont aussi légitimes. Il faut être prêt à faire des concessions », a-t-elle encore indiqué.
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