Sénégal : Vers une large victoire du parti au pouvoir aux législatives anticipées

Sénégal: Un électeur votant. Photo: senego.com.

Le parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) s’acheminait lundi 18 novembre 2024, vers une large victoire au parlement, avec plus de 56% des voix, à l’issue des élections législatives anticipées de la veille, dimanche 17 novembre.

Le Président Bassirou Diomaye Faye, élu à la présidentielle du 24 mars, avait convoqué le collège électoral du pays, après avoir dissous l’assemblée nationale qu’il avait trouvé en place, le 11 septembre. Il n’ y avait la majorité. Cette législature a été élue en juillet 2022 pour un mandat de  cinq ans.’ Par sa dissolultion, le Chef de l’Etat cherchait à avoir une nouvelle Chambre des représentants qui lui serait favorable, pour voter les lois qu’il lui soumettrait, afin d’ppliquer le programme pour lequel il a été élu.

Selon les projections, sur les 165 sièges, le PASTEF en obtiendrait 135 contre 33 pour l’opposition, composée de quatre coalitions distinctes: « Takku-Wallu Sénégal » (Se préparer à secourir le Sénégal) : 14 députés, « Jam ak Ndérigne » (Paix et intérêt national): 6, « Sam sa Kaddou » (Respecter sa parole donnée): 3, et la « Marche des terroirs » : 2.

FELICITATIONS AUX VAINQUEURS

Ce sont au total, 41 coaliions politiques et de listes de candidats qui participaient aux joutes électorales, considérées comme l’une des plus cruciales du pays, depuis 2001.

L’ancien Président Macky Sall (2012-2024), tête de liste de « Takku-Wallu Sénégal », son ancien Premier ministre Amadou Bâ, chef de file de « Jam ak Ndérigne », le Maire de Dakar, la capitale, M. Barthélémy Dias, qui conduisait la liste de Sam Sa Kaddou, ainsi que tous les autres candidats, têtes listes, ont reconnu leur défaite et adressé leurs félicitations au PASTEF et son leader, M. Ousmane Sonko, qui est aussi le Premier ministre. Cette attitude de fair-play a eu pour conséquences, une baisse de la tension politique au Sénégal.

La campagne électorale qui a duré du 28 octobre au 15 octobre, s’est déroulée avec des incidents dans plusieurs localités, mais sans grande gravité.

Rfl s-a/Ibc/KP