A la veille d’élections législatives anticipées cruciales au Sénégal, le 17 novembre 2024 au Sénégal, l’ONU, à travers le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), M. Leonardo Santos Simão, a appelé à un scrutin « pacfique » dans le pays.
Le Président Bassirou Diomaye Faye a dissous l’Assemblée nationale, le 11 septembre, quatre mois après son arrivée au pouvoir, le 2 avril, à la suite de sa victoire à l’élection présidentielle du 24 mars. Dans la foulée, il a convoqué les sénéglais aux urnes, le 17 novembre, espérant pouvoir obtenir une majorité qui lui permettrait d’appliquer le programme pour lequel il a été élu. Il n’avait pas cette majorité dans l’assemblée nationale dissoute, dont les embres avait élus en juillet 2022 pour un mandat de cinq ans.
La campagne électorale des législatives anticipées a démarré le 28 octobre, s’achève vendredi 15 novembre à minuit. Elle a été émaillée d’incidents entre adversaires politiques. Ces violences ont attient le paroxysme en début semaine, avec une sortie au vitriol, le 11 octobre, du Premier ministre Ousmane Sonko. Dans des propos largement médiatisés, il a appelé ses partisans à la « vengeance ».
« ENVIRONNEMEN APAISE »
M. Sonko est tête de liste du parti présientiel, le PASTEF (Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité). Il a accusé des adversaires d’avoir attaqué ses partisans, plusieurs fois, à l’itérieur du pays.
Dans une déclaration dont copie est parvenue à reflets suisse-afrique, M. Leonardo Santos Simão a echorté « tous les acteurs nationaux ( du Sénégal ) à rester mobilisés pour maintenir un environnement apaisé ». Il a invité « les responsables politiques, les candidats et leurs partisans, à s’abstenir de toute action susceptible d’inciter à la violence ou de l’utilisation de discours de haine avant, durant et après le scrutin (…) ».
Il a réaffirmé « le soutien continu » des Nations-Unies au Sénégal, tout en souhaitant des élections « pacifiques et inclusives » qui consolideront les institutions démocratiques du pays.
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