Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), M. Leonardo Santos Simão, a estimé que pour des raisons géopolitiques, le Sahel est devenu une « région oubliée », comparé à d’autres parties du monde.
Il intervenait à une Conférence de haut niveau sur le renforcement de la coopération internationale, en matière de lutte contre le terrorisme, et pour la mise en place de « mécanismes de sécurité agiles », aux frontières, tenue les 4 et 5 novembre à Koweit-City, au Koweït. Cette conférence était co-organisée par l’Etat du Koweït, la République du Tadjikistan et le Bureau des Nations Unies de lutte contre le terrorisme (UNOCT). Elle avait pour objectif, de promouvoir la coopération régionale et internationale sur diverses questions de sécurité et de gestion des frontières décrites dans la huitième résolution d’examen de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies adoptée par l’Assemblée générale en juillet 2023.
Pour M. Simão , il y a un risque de voir « certaines parties » du Sahel devenir « des sanctuaires sûrs » d’où les terroristes peuvent planifier des attaques sur d’autres pays et continents, y compris des débordements vers les États du Golfe de Guinée. Pour éviter d’en arriver à cette situation, combattre et vaincre le terrorisme, il est nécessaire d’apporter suffisamment de « soutiens » aux pays de la région sahélienne, a-t-il suggéré.
PLAN D’ACTION
Le Représentant spécial du Secrétaire général d l’ONU et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a ensuite appelé tous les participants à la conférence, à mettre en place, « de toute urgence », un mécanisme de coopération régionale. Il permettra d’aider les pays du Sahel central : Burkina Faso, Mali et Niger, à lutter avec «succès» contre le terrorisme.
M. Leonardo Santos Simão a exprimé la volonté de son département, de nouer des partenariats nécessaires à la mise en œuvre « intégrale de la Stratégie mondiale » de lutte contre le terrorisme et de son Plan d’action, en collaboration avec les Etats membres et toutes les parties prenantes de la région du Sahel.
Rfl s-a/Com/Ibc