Les Chefs d’Etat du Malawi, du Botswana et du Mozambique, en Afrique australe, ainsi que des représentants d’autres pays d’Afrique centrale, du gouvernement américain, d’entreprises et d’Organisations non gouvernementales (ONG) internationales ont lancé une Allance internationale pour la protection, la conservation et à la gestion durable des forêts du Miombo.
Ces forêts couvrent plus de 1 million de kilomètres- carrés, des parties de l’Angola, du Botswana, du Mozambique, de la République démocratique du Congo, de la Tanzanie, de la Zambie, de la Namibie, du Malawi, du Congo, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe. Elles abritent une riche diversité de vie végétale et animale. Elles fournissent également des ressources et des moyens de subsistance essentiels à plus de 300 millions de personnes dans la région.
En août 2022, 11 chefs d’Etat d’Afrique australe et d’Afrique centrale ont signé à Maputo, au Mozambique, la « Déclaration Miombo », et en avril dernier, une coalition internationale a été mise en place à Washington. C’est l’Initiative Miombo, qui a pour objectif, de s’engage en faveur de la préservation et de la gestion durable d’un écosystème critique.
EXPERTISE
Dans le même ordre d’idées, les dirigeants africains et leurs partenaires internationaux ont lancé, en septembre, la nouvelle Alliance pour les forêts du Miombo. Son but: travailler avec les pays à travers les forêts de Miombo sur des projets de restauration d’espèces locales. Elle se propose de créer « un cadre solide » pour soutenir les investissements, afin de produire des absorptions de carbone au titre de l’article 6 de l’Accord de Paris sur le climat.
Elle élargira son champ d’action, en intégrant des partenaires dotés d’une expertise régionale dans les domaines techniques, la gestion de l’environnement et l’engagement communautaire, aux côtés de partenaires financiers de classe mondiale pour assurer le développement et la mise en œuvre réussis de ces efforts de restauration.
Rfl s-a/HI/KL