Les mauritaniens se rendent aux urnes, ce samedi 29 juin 2024, pour choisir parmi sept candidats, dont le Président sortant, M. Mohamed Ould Ghazouani, celui qui dirigera le pays pendant les cinq prochaines années.
La Mauritanie entretient avec la Suisse, des relations « bonnes, mais peu intenses », ainsi que « des échanges techniques bilatéraux réguliers », notamment sur la prévention de l’extrémisme violent. Des représentants de ce sahélien sont régulièrement associés aux activités régionales que mène la Suisse dans ce domaine, en Afrique de l’Ouest.
Le Président Ghazouani, qui est à la tête du pays depuis 2019, est aussi le Président de l’Union africaine depuis janvier dernier. Il est donné favori de l’élection.
Quelque 1,9 million d’électeurs des deux sexes inscrits sur les listes électorales départageront les candidats, sous le contrôle d’observateurs électoraux dont des étrangers. En Mauritanie, l’élection prisentielle est à deux tours, si aucun des candidats en lice n’a obtenu la majorité.
La campagne électorale a duré du 14 au 27 juin, sans incidents graves, à l’exception de quelques escarmouches entre militants de candidats adverses.
APPELLE DE L’ONU
A la veille de l’ouverture de cette campagne, l’ONU avait souligné auprès des dirigeants du pays, « l’importance d’une élection présidentielle pacifique et inclusive pour renforcer la bonne gouvernance et la paix » dans le pays.
Elle a réitéré cette position, vendredi 28 juin, par la voix du Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), le mozambicain Leonardo Santos Simão.
A l’issue de sa seconde visite à Nouakchott, la capitale, en lien avec la présidentielle, après celle du 1er juin, M. Simao a appelé, au nom de la communauté internationale, les électeurs mauritaniens « à exercer leur droit de vote d’une manière pacifique et participative ». Il les a encouragé « à saisir cette opportunité pour contribuer à la consolidation des acquis démocratiques du pays ». Il a aussi appelé tous les candidats à résoudre « tout éventuel différend lié au processus électoral par les voies légales et constitutionnelles ».
Depuis son indépendance en 1960, la Mauritanie a connu 10 Chefs d’Etat successifs, arrivés au pouvoir par coup d’Etat ou élu démocratiquement.
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