Sensibles aux problèmes du sepsis qui se pose avec acuité pour les nouveau-nés dans les pays du Sud, des étudiants de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont lancé un projet de recherche sur cette maladie mortelle.
Le sepsis est une maladie inflammatoire généralisée du système immunitaire provoquée par une infection bactérienne. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il est la cause majeure de décès des nourrissons dans le monde. En 2017, il a tué 2,9 millions d’enfants de moins de 5 ans dans le monde, principalement dans les pays à revenus moyens et faibles.
Une détection précoce et l’administration d’antibiotique permettent d’améliorer fortement le pronostic vital des patients. C’est dans ce cadre que travaille le groupe d’étudiants de Master de l’EPFL Ils veulent développer un biocapteur peu cher, qui facilitera un diagnostic rapide de la maladie. Leur projet est baptisé « Neosens ».
Le professeur Ashraf Omar, médecin-chef de l’hôpital du Caire, qui est en contact avec eux soutient le projet. Car, dit-il, le sepsis est « le cauchemar » de la néonatologie. Pour l’un des étudiants du groupe, « ce témoignage d’un praticien « confirme que nous nous attaquons à un vrai problème de santé publique », déclare Karim Zahra, l’un des promoteurs du projet.
HI
