La 43e Conférence de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a relevé que les graves pénuries d’eau, sécheresses, risques d’inondation et détérioration de la qualité des eaux ont de fortes incidences sur la sécurité alimentaire, la nutrition, les moyens de subsistance et la vie de milliards de personnes.
La Conférence avait pour thème : « La gestion des ressources en eau à l’appui des quatre améliorations – production, nutrition, environnement et conditions de vie – pour concrétiser le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et les objectifs de développement durable» (ODD) ». La Suisse était repréentée à ces assises par une dlégation de haut niveau conduite par M. Christian Hofer, Directeur de l’OFAG (Office fédéral de l’agriculture). Il porte le titre de Secrétaire d’Etat pendant la durée de la Conférence.
Dans une déclaration finale, à l’issue de ses travaux à Rome, du 1er au 7 juillet, les 194 Etats membres de l’Organisation qui composent la Conférence, ont pris « acte » de l’incidence des difficultés liées à l’eau déjà rencontrées dans certains pays. Il s’agit notamment de celles qui concernent la diminution de la production agricole, la performance environnementale des terres productives et des systèmes hydriques, et l’accès équitable à l’eau.
Ils ont rappelé « le rôle central » que joue l’agriculture, afin de faire face à ces difficultés, non seulement parce qu’elle est touchée au premier chef par les contraintes hydriques, mais aussi parce que le secteur agricole est le premier consommateur mondial d’eau. A ce titre, elle représente une part essentielle de la solution.
GESTION INTEGREE
Les assises de Rome ont aussi reconnu que la transformation des systèmes agro-alimentaires pour atteindre les Objectifs de développement durable» (ODD) nécessite « une utilisation durable et efficiente » de l’eau dans l’agriculture irriguée et dans l’agriculture pluviale, ainsi qu’une gestion intégrée des ressources en eau.
Pour la Conférence, la gestion des ressources en eau devait être intégrée à tous les niveaux, associer toutes les parties prenantes au processus, et être cohérente dans les domaines pertinents, notamment l’agriculture, les forêts, la pêche et l’aquaculture, les terres et les sols, l’énergie, l’environnement, la biodiversité, le changement climatique et l’approche «Une seule santé.
En outre, la gestion intégrée et inclusive des ressources en eau devait être appuyée par « une meilleure gouvernance » de l’eau pour assurer une répartition et une utilisation efficaces, durables et équitables de l’eau.
CATASTROPHES NATURELLES
Les participants ont lancé un appel en faveur d’un soutien international à la mise en œuvre d’initiatives courageuses et innovantes en matière de gestion des eaux de surface et des eaux souterraines dans les systèmes agroalimentaires, afin d’appuyer la gouvernance de l’eau assurée par les membres.
Ils ont demandé à la FAO de continuer d’élaborer des initiatives programmatiques relatives à la gestion des risques d’inondation et de catastrophes et à l’utilisation de l’eau d’inondation.
Ibc