Musique : Le pianiste franco-suisse Claude Diallo en «escale» à la Résidence Suisse de Dakar

Le pianiste franco-suisse Claude Diallo sur scène. Photo: claudediallo.com

En « route » pour le traditionnel festival jazz de Saint-Louis, nord du Sénégal, le pianiste franco-suisse Claude Diallo a fait « escale » à Dakar, mercredi 24 mai, pour donner un avant-goût de ses prestations, lors de l’évènement annuel dans l’ancienne capitale du Sénégal.

A l’invitation de l’Ambassadeur de Suisse au Sénégal, M. Andrea Semadeni, il a offert un concert solo, puis duo avec un artiste local, Pape Laye Dieng. C’était à la Résidence Suisse de Dakar, devant un parterre de personnalités sénégalaises et d’étrangers. Ce public comprenait plus d’une quarantaine d’invités dont des Ambassadeurs, des représentants d’agences de coopération bilatérale ou multilatérale, et d’Organisations internationales, ainsi que des hommes d’affaires, des amis de la Suisse, entre autres.

Pendant près d’une heure, le musicien Claude Diallo a tenu en haleine cette assistance bigarrée, avec six morceaux sur le « retour du printemps », « Sayo, Nam & An », hommage à un ami (au Japon, à Hawa, une malienne), etc..

De mère suissesse,  de père français, et de grand père sénégalais, Claude Diallo, citoyen du monde, a égayé et émerveillé l’assistance. Son duo avec le batteur sénégalais Pape Laye Dieng, vers la fin du concert a donné une autre dimension à la soirée.

RYTHMES

A la fin du concert, il a déclaré à reflets suisse-afrique : « ce n’est pas mon premier voyage en Afrique, en tant que telle, puisque j’ai déjà été en Egypte, mais c’est la première fois que je vienne en Afrique au sud du Sahara ». Puis-, il a ajouté : j’ai été contacté par le programmateur du festival Jazz de Saint-Louis, Birama Seck. Il cherchait des musiciens qui jouent comme Randy Weston (compositeur et pianiste américain de jazz, décédé en2018). Car, l’édition de cette année qui en est la 31e, lui est dédiée. J’ai alors donné mon accord, et contacté l’ambassade Suisse à Dakar, qui m’a beaucoup assisté ».

Et de poursuivre : « l’échange avec les musiciens sénégalais était magnifique ! J’étais très impressionné par leur professionnalisme. Ils connaissaient tout par coeur. Nous avons  joué ensemble, la musique de Djiby Diabaté qui, à mon avis, a beaucoup de rythmes du Burkina Faso et de la Côte-d’Ivoire. Or, je ne suis pas habitué à ces rythmes l Ce n’était pas facile pour moi de m’adapter à ces rythmes. Ils sont très excitants pour tout le monde.  Les musicien sénégalais aimaient jouer ma musique, alors que moi, je voulais jouer celle d’ici. C’était vraiment un échange fantastique ! »

Ibc