Angola : Le groupe suisse Trafigura à la tête d’un consortium retenu pour un transport ferroviaire

Chemin de fer en Angola. Photo d'illustration: ministère angolais des Transports.

Un consortium d’entreprises, composé des Groupes Trafigura (Suisse), Vecturis (Belgique), Mota-Engil, et Engenharia e Construção África (Portugal), a été retenu pour la gestion ferroviaire du Corridor de Lobito, en Angola, pendant une période de 30 ans, a annoncé mercredi 20 juillet, le ministère angolais des Transports.

Le choix du gouvernement angolais s’est porté sur cette coalition d’entreprises, à l’issue d’un appel international pour l’exploitation, les services ferroviaires et le soutien logistique du corridor de Lobito. Cette liaison est une voie de communication clé qui relie les mines de la République démocratique du Congo (RDC) au port de Lobito, et les marchés internationaux.

Trafigura est un leader du marché mondial de l’industrie des matières premières, Mota-Engil Engenharia e Construcao Africa SA (« Mota-Engil »), est une société internationale de construction et de gestion d’infrastructures, et Vecturis SA, est opérateur ferroviaire indépendant. Ensemble, ils ont constitué un consortium, détenu à 49,5 % chacun par Trafigura et Mota-Engil, le 1 % restant étant détenu par Vecturis.

EMBOUTEILLAGE

Dans le cadre de l’accord de concession, extensible à 20 ans de plus, le consortium s’est engagé à investir des capitaux importants dans l’amélioration de l’infrastructure ferroviaire afin d’améliorer la capacité et la sécurité du corridor de Lobito, ainsi qu’à investir dans du matériel roulant important pour les opérations de fret.

La mise en service de la ligne de fer de Lobito permettra de mettre fin à une longue distance que doivent parcourir les véhicules pour acheminer le cuivre, le cobalt et d’autres métaux sont exportés de la RDC vers l’est via Dar es Salaam en Tanzanie, via Beira au Mozambique ou vers le sud via Durban en Afrique du Sud. Ce voyage prend plusieurs semaines, alors que les volumes d’exportation de la RDC ont augmenté en raison de la demande de minerais nécessaires à la transition énergétique. En outre, les routes sont devenues plus encombrées et les retards à la frontière, plus longs.

IC