La Suisse a condamné, jeudi 25 novembre, le meurtre, la veille, d’au moins 4 élèves et leur professeur d’un lycée à Ekondo Titi, dans la région à majorité anglophone du Sud-Ouest, du Cameroun, lors d’une attaque armée de leur école, un établissement d’enseignement public.
Dans un bref communiqué publié sur la page Twitter de l’Ambassade de Suisse à Yaoundé, Berne a rappelé que « les enfants, enseignants et écoles ne sont pas une cible » pendant un conflit. Elle a appelé le gouvernement camerounais et les séparatistes de la province, « à assurer le respect du Droit international humanitaire (DIH) ».
L’attaque qui n’a pas été revendiquée, a été menée par un groupe, d’hommes armés dont l’identité n’a pu être déterminée. Ils sont supposés être des indépendantistes d’Ambazonie, qui luttent depuis 2016 pour l’indépendance des régions anglophones de Mezam, au Nord-Ouest, et du Sud-Ouest (Buéa).
Selon les estimations de l‘ONU, depuis le déclenchement du conflit plus de 3’500 personnes ont été tuées, et 700’000 autres, déplacées.
HI