L’OCDE (Organisation pour la coopération et le développement) a exhorté, lundi 1er novembre 2021, les gouvernements du Nord et du Sud, à faire face « aux risques inévitables » de pertes et de dommages, liés au changement climatique.
L’OCDE est une organisation internationale d’études économiques, composée de quelque 38 pays dont la Suisse, du Nord et du Sud.
Dans un rapport intitulé : « Gérer les risques climatiques et faire face aux pertes et aux dommages », elle a estimé qu’ils doivent « relever le défi » de tenir leurs engagements, en matière de réduction nette des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050. Ils doivent également se concentrer sur la réduction et la gestion du risque inévitable de pertes et de dommages dus au changement climatique.
Le rapport a été lancé en marge de la 26e conférence de l’ONU sur les changements climatiques (COP26), à Glasgow, au Royaume-Uni, par le Secrétaire général de l’OCDE, M. Mathias Cormann, aux côtés de la Secrétaire d’Etat parlementaire allemande pour la coopération et le développement économiques, Mme, Maria Flachsbarth.
Pour l’organisation, gérer les risques climatiques et faire face aux pertes et aux dommages, les risques d’impacts supplémentaires sur les économies, les écosystèmes, les entreprises et les populations sont inévitables. Ils augmenteront avec l’ampleur du réchauffement. Ils sont inégalement répartis entre les pays et les populations, et touchent de manière disproportionnée, les plus pauvres et les plus vulnérables, ce qui constitue une raison impérieuse d’agir dès maintenant.
« Ces risques découlent des phénomènes météorologiques extrêmes, de plus en plus fréquents et intenses, des changements plus progressifs, tels que l’élévation du niveau de la mer et des effets mondiaux potentiellement dramatiques du franchissement de seuils critiques du système climatique », a poursuivi le rapport. Le risque de pertes et de dommages dépend non seulement des dangers climatiques, mais aussi de l’exposition et de la vulnérabilité des personnes, des biens et des écosystèmes à ces dangers climatiques, a-t-il souligné.
Le Secrétaire général de l’OCDE, M. Mathias Cormann, a déclaré lors du lancement du rapport, qu’une « grande partie de la population mondiale actuelle et future sera confrontée à des événements climatiques plus fréquents et plus intenses ».
Selon lui, le nombre croissant de gouvernements qui adoptent des objectifs nets d’émissions nulles d’ici à 2050 est « encourageant », mais il faut que cela se traduise par « des actions et des résultats concrets ».
Ibc