La Suisse et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont signé, lundi 24 mai, en marge de l’ouverture de la 74e assemblée de la santé, un accord pour le lancement de la première installation de l’OMS BioHub.
En vertu de cet accord, la Suisse met à la disposition de l’OMS, son laboratoire de sécurité biologique à Spiez, dans le canton de Berne, la capitale. Il est rattaché au Département fédéral de la défense, de la protection de la population et du sport.
Gr)ace à l’accord, l’OMS pourra conserver des souches de SARS-CoV-2 ou d’autres organismes pathogènes susceptibles de provoquer une épidémie ou une pandémie. La Suisse contribue ainsi à la mise en place d’un système international visant les échanges volontaires de nouveaux organismes pathogènes.
La mise en place du système BioHub a été annoncée en novembre 2020. Son but est d’améliorer le partage rapide des virus et autres pathogènes entre les laboratoires et les partenaires dans le monde.
Jusqu’ici, la plupart des échanges de pathogènes se font de manière bilatérale entre les pays, et sur une base ad hoc. Ce qui peut être lent et laisser certains pays sans accès aux avantages et aux outils. Le BioHub permettra aux Etats membres de partager du matériel biologique avec et via le BioHub dans des conditions préalablement convenues, y compris la biosécurité, la biosécurité et d’autres réglementations applicables. Cela garantira la rapidité et la prévisibilité des activités d’intervention.
L’accord a été signé par le Conseiller fédéral Alain Berset, Chef du Département fédéral de l’intérieur (DFI), et par M. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.
Ibc